Condamnés, en première instance, à la peine de cinq ans de prison ferme chacun, par le tribunal d'Oran, pour le grief d'association de malfaiteurs, contrebande et utilisation d'un véhicule pour vol, les sept mis en cause dans cette affaire ont comparu, la semaine écoulée, devant la cour d'appel. Après que le procureur a demandé la confirmation de la première peine, l'affaire a été mise en délibéré. Cette fin de semaine, après délibération, la première peine a été confirmée.Pour rappel, le 31 mai dernier, agissant sur information concernant un réseau qui activait dans la contrebande du cuivre, les éléments sécuritaires intercepteront un camion contenant 5480kg de ce matériau constitué de câbles électriques et de canalisations. De même qu'ils arrêteront deux personnes se trouvant à bord du véhicule ainsi que le chauffeur d'une voiture légère de marque Laguna qui suivait le camion. Interrogé, l'un des prévenus déclarera, lors de l'enquête, qu'au courant du mois d'avril un certain D.T l'a contacté pour lui faire part qu'il avait besoin d'une importante quantité de cuivre. A son tour, celui-ci s'adressera à une de ses connaissances résidant à Chlef et spécialisé dans la collecte des déchets ferreux. Ce dernier lui remettra un numéro de téléphone qu'il contactera. Une commande de 70q de cuivre, à raison de 250 DA le kg, est alors passée. Le marché conclu, ainsi que le problème du transport résolu, une voiture devant « assurer » la route au camion transportant le matériau est même prévue. Selon les éléments de l'enquête, le camion a été chargé au niveau de douar Boudjemâa et devait se diriger vers la frontière algéro-marocaine par où la marchandise devait arriver à destination au pays voisin. Suite à la saisie de la marchandise et à l'arrestation des prévenus, ces derniers donneront chacun leur version. Toutefois, le dénommé Z.A. qui avait donné une autre version, reconnaîtra les faits et déclarera que la marchandise interceptée lui appartenait et qu'il avait contacté des personnes qui devaient la livrer au Maroc au lieudit Hassi Ouled Salah. Tout comme il reconnaîtra activer dans la contrebande du carburant et autres produits, depuis déjà plusieurs années. Interrogés, les autres mis en cause essayeront de se disculper. Appelés devant la cour d'appel, les mis en cause, et en l'absence de la partie civile que sont la Sonelgaz et la direction de la douane, ont nié les faits et clamé leur innocence. Lors de son réquisitoire, le procureur demandera le maintien de la première peine. Il sera suivi par la cour qui annoncera la sentence demandée.