Le directeur des petites et moyennes entreprises, Hammou Ben Abdallah, a fait état de la faillite de près de 4,5% du total des entreprises installées à Oran et spécialisées dans le domaine de l'hydraulique, des travaux publics et de la construction, vu que ces dernières n'ont pas bénéficié de projets dans le cadre du programme quinquennal 2005-2010, en dépit du nombre de mégaprojets ayant été lancés en Algérie dans les différents secteurs. L'interlocuteur a soulevé, lors d'une intervention sur les ondes de la radio régionale, un point essentiel pour aller de l'avant et réussir le fonctionnement de ces nouvelles entreprises. Le risque qui a entraîné ces dernières à la faillite, concerne le manque d'expérience des chefs d'entreprises pour faire face à la grande concurrence économique, notamment avec l'investissement étranger qui a monopolisé le marché algérien. On ajoute à cela, l'ignorance de la majorité des gérants du code des contrats publics, sachant que les domaines du tourisme et des communications connaissent un grand manque en matière d'entreprises spécialisées, en dépit des grandes activités importantes que connaît le pays dans les deux domaines. Hammou Ben Abdallah reviendra sur les causes secondaires entraînant l'échec des petites et moyennes entreprises, dont l'absence de communication entre l'organisme et les entreprises, tout en exprimant son souhait de participer au Salon national qui sera organisé durant le premier trimestre de l'année prochaine, une occasion pour rapprocher les visions et concrétiser le vrai sens des communications. Le responsable wilayal du secteur a souligné que le projet du village des industries artisanales, dont la réalisation est prévue à Aïn El Türck avec un budget de 10 milliards de centimes a accusé un grand retard plus que prévu, et ce, vu que le terrain adéquat pour concevoir le projet n'a pas été choisi. Le responsable rapportera que le nombre global des petites et moyennes entreprises ne représentent que 10% en comparant à la croissance démographique dans la wilaya. Il exprimera donc son intention d'élever le niveau de réalisation de nouvelles entreprises pour atteindre les 15%, mais le problème majeur est que près de 400 universitaires tentent de créer leurs entreprises privées, mais seuls 10% d'entre eux sont enregistrés, où 40 opérateurs en bénéficient et le reste est orienté vers des postes stables selon leurs spécialités. Le directeur ajoutera que le problème du foncier industriel influence énormément le développement et l'élargissement du travail du secteur, ce qui est empiré encore par l'apathie des banques publiques quant à la délibération des prêts destinés aux jeunes investisseurs. Le directeur du secteur considérera que les solutions possibles pour échapper à la rechute sont de créer un centre de facilitation qui se charge d'accompagner le jeune investisseur au long de trois années pour lui donner les orientations et les conseils de la part des experts et spécialistes entraînés et dotés d'un haut niveau, dans le cadre du partenariat algérien avec l'agence espagnole de coopération internationale pour le développement.