Accusé dans une affaire d'attentat à la pudeur sur mineur de moins de seize ans et atteinte aux valeurs de l'islam, le mis en cause K.R. âgé de 34 ans, condamné en première instance par le tribunal d'Oran à la peine de huit ans de prison ferme, a comparu cette fin de semaine devant la cour d'appel d'Oran. Les faits remontent au 17 août de cette année et ont eu pour théâtre Haï Ed-Daya où le prévenu exerce le métier de cordonnier. Ce jour-là, au courant du mois de ramadhan, il agresse et abuse d'un enfant, ce qui lui vaut de répondre également du grief d'atteinte aux valeurs de l'islam. Toutefois, un voisin l'ayant aperçu de son balcon alertera les services sécuritaires. Arrêté, il reconnaitra les faits allant même jusqu'à demander la clémence. Appelé devant le tribunal d'Oran, le mis en cause prendra une position défensive en expliquant qu'il a été poussé par le diable à commettre cette infamie." Votre honneur, c'est Satan qui a pris mon âme", comme pour s'excuser et dire que c'est le diable qui aurait commis cet attentat à la pudeur. Ben oui! C'est le diable et il est capable de toutes les bassesses pourquoi ne pas lui imputer cette dernière. Toutefois, cette stratégie n'échappera pas au président qui prononcera contre lui la peine citée plus haut après que le procureur eut requis dix ans de prison ferme. Appelé cette fin de semaine devant la cour d'appel, le mis en cause changera de tactique et réfutera les griefs arrêtés à son encontre. "Votre honneur, je suis innocent tout cela n'est qu'une accusation gratuite portée à mon encontre. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public demandera le maintien de la première peine. L'affaire a été mise en délibération.