Accusé dans une affaire d'attentat à la pudeur sur mineure, F.Y., condamné en première instance par le tribunal d'Oran à trois ans de prison ferme, a comparu hier devant la cour d'appel où le représentant du ministère public a demandé le maintien de la première peine. L'affaire a éclaté après que la mère de la victime a déposé une plainte contre le mis en cause qui n'est autre que le voisin. Ce dernier, père de famille, aurait abusé de la victime, une mineure de moins de 16 ans. Soumise à un examen médical, le rapport devait prouver la défloration de l'enfant. Appelé hier à la barre, le prévenu a nié les accusations portées à son encontre. «Votre honneur, comment aurais-je pu commettre une telle atrocité? Je suis quand même père de famille! Je ne pourrai jamais abuser d'une fillette qui aurait pu être ma propre fille», dit le mis en cause. «Mais, lui rétorque le magistrat de l'audience, la victime elle-même déclare que vous êtes l'auteur de son agression sexuelle.» de plus, fait-il remarquer l'expertise médicale démontre que l'enfant a subi des violences sexuelles graves. «Je ne sais pas qui est l'auteur d'un tel fait, votre honneur», lance alors le mis en cause. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis le maintien de la première peine et la défense a plaidé l'innocence de son mandant pour manque de preuves tangibles. L'affaire a été mise en délibération.