L'ouverture des travaux préparatoires, concernant la saison estivale 2011, a été lancée hier par le wali d'Oran, et ce, en présence de l'ensemble des membres de l'exécutif, des représentants de la sécurité urbaine et de la gendarmerie, des présidents d'APC et de la protection civile. "Pour réussir ce qui nous attend, nous devons redoubler d'efforts et nous intégrer à travers l'inter-sectorialité, seule garante de notre réussite de la saison estivale", dira le wali, lors de l'ouverture de la séance. D'autres rencontres auront lieu avec l'implication des agences de voyages, des hôteliers et restaurateurs. La dépollution des plages, l'hygiène, la qualité de l'environnement, l'éclairage, le transport et surtout la concession des solariums, et sur ce point, un constat d'échec a été relevé. Un véritable mea culpa sur l'échec de la saison estivale 2010 a été fait, à travers un relevé objectif des contraintes de la saison estivale 2010, tel que le danger persistant dû aux jet-ski, les problèmes relatifs à la concession des plages et des parkings, la multiplication des solariums illicites, notamment au niveau des plages de la daïra de Aïn El Türck, Bousfer et El Ançor, l'absence des installations sanitaires comportant des toilettes, douches avec eau courante, l'absence d'hygiène au niveau des plages et déficit en aménagement des plages. Pour rompre avec les particularismes, à l'origine de la situation prévalant en 2010 et qui risquent de se reproduire durant la saison estivale 2011, la wilaya a tracé les principaux axes de la stratégie de mise à niveau, impliquant l'ensemble des intervenants pour sa mise en œuvre. Le plan a été révélé, hier, lors de la communication de M. Taïbi, fort inspiré. Il faut dire donc que la recherche de la préservation du principe de la gratuité des plages est une nécessité, la délimitation des plages autorisées à la baignade par des panneaux de signalisation, l'achèvement des études d'aménagement des plages, 14 études réalisées sur 33 plages, maîtrise de l'exploitation des parkings sous contrôle inopiné des services de sécurité, la délimitation des couloirs pour les jet-ski, par le balisage sous contrôle de la protection civile et la coordination des services de sécurité pour le contrôle de ces engins dangereux. L'éradication des constructions illicites érigées à proximité des plages et la mise en place d'un programme d'exploitation des cribleuses. Programme de citernes au profit des estivants, analyse des eaux de baignade avant l'ouverture de la saison estivale, mise en œuvre d'un plan de transport, élimination des rejets d'eaux usées, mise en service de la station d'épuration de Cap Falcon, sensibilisation aux rejets d'hygiène et salubrité publique par les associations et radio locale, surveillance des établissements à caractère alimentaire et des centres de vacances, nettoyage des plages et leur maintien en état de propreté, animation culturelle et sportive, expositions culturelles, réfection des voies urbaines et trottoirs des villages balnéaires, ravalement des façades extérieures et chaulage des bordures de trottoirs, pose de panneaux de signalisation verticale et horizontale, réfection de l'éclairage public et multiplication des postes de secours. Sur le plan du financement de cette saison estivale, l'état a mobilisé d'importantes tranches, entre autres, 150 milliards de centimes pour la daïra d'Aïn El Türck et 100 milliards de centimes du FCCL à répartir. En terme de reliquat, ces terribles restes à réaliser plutôt qu'à consommer, le directeur local de l'animation a relevé 1.000 milliards de centimes, de quoi embellir des dizaines de villes et villages.