Les fleuristes, installés au niveau de la place Hoche, au centre ville d'Oran affirment être indignés contre les conditions inappropriées dans lesquelles ils exercent leur activité commerciale. Selon eux, leurs clients ne cessent de se plaindre de la dégradation des lieux, notamment la prolifération de la saleté qui a apporté un sacré coup à l'esthétique de cette place et a beaucoup nui à l'activité des fleuristes. Ces derniers, ayant exercé leur métier durant des années, près du marché Michelet, affirment que leurs kiosques sont encerclés par des transporteurs clandestins, ce qui gêne énormément leur travail. Ils disent aussi que cette place s'est transformée en un véritable foyer pour les dealers et les voyous, mais également pour les vagabonds. L'un de ces fleuristes nous dira: «Vous imaginez, un endroit où l'on vend des fleurs, entouré de voyous et de dealers. Sincèrement, cette activité a beaucoup perdu de son prestige et de sa spécificité. Pis encore, même notre rentabilité a beaucoup baissé. Nous gagnons beaucoup moins qu'avant, pourtant, nous vivons de cette activité et nous n'avons aucune autre source financière. Personnellement, j'ai toute une famille à ma charge et je n'arrive plus à répondre à leurs besoins, car je ne gagne plus comme avant.» Un autre vendeur de fleurs dira: «Nous avons perdu l'essentiel de notre clientèle, car il faut savoir que la plupart de nos clients sont véhiculés et du coup, ils évitent de venir chez nous, vu qu'ils n'ont pas où garer leurs voitures.» Tous ces fleuristes appellent donc les autorités locales à prendre immédiatement en charge leurs préoccupations, en leur assurant des conditions adéquates.