La Fête des Mères semble s'être introduite dans les mœurs des Algériens qui célèbrent ainsi, chaque dernier dimanche du mois de mai, cet évènement. La mère fait donc l'objet de plus d'attention et aussi de plus d'affection. supposée être une aubaine, les fleuristes de la Place Hoche n'ont pas manqué de ce fait de renforcer leurs stocks en vue de gonfler éventuellement leur chiffre d'affaires. Mais en ce 31 mai, ils durent déchanter. Les clients ne se bousculaient pas devant les étals. Quelques acheteurs, sans plus, même moins que d'habitude, ont sauté le pas. Ces fleuristes étaient visiblement dépités. « Je ne comprends pas que pour la Saint Valentin et le 8 mars, les fleurs qui étaient cédées à 150 et 200 DA, se sont vendues comme des petits pains, alors qu'à 80 DA, il n'y a pas eu d'acquéreurs », se lamentait ce commerçant. Même son de cloche chez les autres voisins fleuristes confrontés à ce désintérêt.