Le directeur général de la Sûreté nationale, Hamel Abdelghani, a instruit les chefs de Sûreté de wilaya et de daïra de régulariser les dossiers des policiers radiés. Cela devrait se faire, au cas par cas, à travers la prise d'un certain nombre de mesures sociales et professionnelles dont la réinsertion des éléments blanchis par la justice et la médiation afin de trouver des postes d'emploi aux autres franges, et ce, en coordination avec les autorités locales qui se chargeront, avec l'Ansej, d'accorder des crédits conséquents et de faciliter les démarches pour l'obtention de logements socio-participatifs. Cette mesure est venue, selon une source responsable à la Sûreté nationale, suite à la prise de conscience, par le Dgsn, des conditions socioprofessionnelles dont souffre cette frange. C'est pourquoi le directeur général, Hamel Abdelghani, est convaincu de l'obligation de leur trouver une solution pour leur permettre de mener une vie décente, d'où la création d'une commission de sages comprenant des cadres de la police nationale pour examiner les dossiers de ces policiers, tous corps confondus, radiés ces dernières années. La même source a révélé que le premier responsable du secteur a décidé de prendre en charge sérieusement cette catégorie. Pour cela, il a donné des instructions fermes aux chefs de Sûreté de wilaya et de daïra sur tout le territoire national. Hamel a exigé de ces derniers l'élaboration d'une «carte» spéciale concernant tous les fonctionnaires de la police radiés, faisant ressortir leurs vœux, et ce, pour les réintégrer de manière définitive. Par ailleurs, la direction générale de la Sûreté nationale est en train de mettre en place, en collaboration avec l'Ansej, un plan d'action afin de venir en aide aux agents radiés et qui ne peuvent plus réintégrer leurs postes, et ce, pour bénéficier de crédits à l'emploi pour pouvoir exercer une fonction libérale.