Le ministre de la Formation professionnelle, El Hadi Khaldi, s'est rendu, ce jeudi dernier, à Mostaganem dans le cadre d'une visite de travail et d'inspection où il a été reçu par le wali, le Président d'APW et les autorités de la wilaya. La délégation s'est rendue aux différents centres de la Formation professionnelle des communes d'Aïn Tédlès, Hassi Mamèche, Mazagran et Mostaganem pour évaluer les travaux d'aménagement et d'extension des établissements relevant de la Formation professionnelle. Sur les lieux, M. Khaldi avait déclaré que les centres ne fonctionnent qu'avec 14% de leur capacité. Devant ce constat amer, il a instruit les responsables concernés de trouver une solution au problème en mettant en œuvre tous les moyens nécessaires pour que ces infrastructures réalisées à coup de milliards ne restent pas vides. «Peut-être nos spécialités n'attirent pas les potentiels stagiaires. Dans ce cas, il faudrait se pencher sur les métiers qui ont un lien avec la vocation de la wilaya, comme la pêche et l'agriculture» dira-il. Pour réhabiliter et revaloriser la blouse bleue, un travail de fond devrait se faire tout en associant la société civile et la presse. D'ailleurs, la presse demeure incontournable quant à la sensibilisation et l'information. Le ministre a également mis en exergue l'action entreprise par son département et adoptée au début du mois de mai par le Conseil des ministres quant à la création d'un conseil national d'orientation et d'accompagnement constitué de représentants des ministères de la Solidarité et de la Formation professionnelle et qui sera à l'écoute des opérateurs. A cet effet, des cellules d'orientation et de suivie seront créées au niveau des 1.541 communes implantées à travers le pays et l'opération débutera dans les prochaines semaines, précise le ministre. «Leur rôle est l'orientation et le suivi des stagiaires durant toute la formation dans le but de parfaire également la production», ajoute M. Khaldi. L'Algérie est forte de quelque 1.150 centres de formation, et d'ici 2014, ils seront 2.000. «De quoi atteindre les normes internationales, à l'image de la France» souligne le ministre. Comme il dira «il va falloir prendre en charge tout les jeunes non diplômés pour lutter contre les maux sociaux». Le ministre a annoncé que la 3e Conférence nationale des jeunes, aura lieu cette année, à Sétif, le 3 juin prochain, et cela après Alger et Sidi Bel-Abbès. Une occasion où les jeunes exposeront leurs problèmes.