Les travaux du septième colloque international inscrit dans le cadre de l'évènement «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011» ont été ouverts, samedi, au Palais de la culture d'Imama dans la daïra de Mansourah. Organisée par le Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques, en collaboration avec l'université AboubekrBelkaid de Tlemcen, cette rencontre scientifique, ayant pour thème «les savoir-faire ancestraux de Tlemcen et de sa région», consiste à faire le point sur la question, par métier et par taux de présence dans l'espace. S'étalant sur une durée de trois jour, du 2 au 4 du mois courant, ce séminaire s'est articulé autour de cinq axes: savoir-faire, réglementations, économie sociale et formations; les savoir-faire ancestraux, oraux et scripturaires; les savoir-faire ancestraux, les métiers traditionnels et matières utilisées; les savoir-faire ancestraux: fêtes et pratiques rituelles, et enfin les savoir-faire ancestraux et traditions domestiques. A l'occasion, plusieurs communications étaient au programme portant, entre autres, sur «l'artisanat dans la médina de Constantine», «le savoir-faire féminin à Tlemcen et le travail à domicile: couturières, brodeuses, tricoteuses», «les origines et caractéristiques du tapis algérien»… Pour ce qui est de ce dernier thème, l'intervenant considère que le tapis traditionnel algérien, malgré la longue tradition établie dans sa production, sa distribution et ses usages multiples, demeure méconnu, aussi bien des sphères académiques que des praticiens aux gestes intuitifs répétés. «C'est pourquoi, a-t-il dit, nous tenterons, dans le cadre de cette communication, de faire un éclairage sur les origines établies et probables du tapis et de ses caractéristiques techniques et morphologiques. Ce qui permettra d'ouvrir le débat et la voie à l'identification des types et variétés des tapis en vue de mettre en exergue et consolider leurs valeurs socioculturelle, ornementale, esthétique, économique et commerciale.»