Mohamed Dib a écrit en français «sans jamais se départir de son âme de Maghrébin», a indiqué, samedi à Tlemcen, l'universitaire Batoul Benabadji Settouti dans sa conférence «Les voix de l'inspiration ou la traduction intérieure dans l'œuvre romanesque de Mohamed Dib. Mohamed Dib a écrit en français «sans jamais se départir de son âme de Maghrébin», a indiqué, samedi à Tlemcen, l'universitaire Batoul Benabadji Settouti dans sa conférence «Les voix de l'inspiration ou la traduction intérieure dans l'œuvre romanesque de Mohamed Dib. Les travaux du cinquième colloque international, rentrant dans le cadre de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011» organisé par le Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques en étroite collaboration avec l'université Aboubekr Belkaïd de Tlemcen, ont été ouverts ce samedi au Palais de la culture d'Imama, dans la daïra de Mansourah dans la wilaya de Tlemcen, en présence du représentant du ministère de la Culture, des enfants du défunt de Mohammed Dib, de nombreuses personnalités, de chercheurs et d'imminents professeurs venus d'outre-mer animer les débats de cette rencontre scientifique portant sur le retentissement de l'œuvre de Mohammed Dib, cette figure emblématique reconnue mondialement dans le récit romancé et l'écriture romanesque. Ce séminaire d'une durée de trois journées sera une opportunité pour rendre hommage à ce savant littéraire où l'occasion sera saisie pour l'attribution du prix décerné annuellement par l'association «La grande Maison de Tlemcen». Dans ce cadre, et après l'allocution de bienvenue suivie de l'ouverture officielle du séminaire, le premier prix en langue nationale pour une première fois a été décerné à Melle Mimi Haféda, animatrice à la radio régionale de la wilaya de Batna intitulé le «Conte des Aurès». Quant à l'édition en français, il a été attribué respectivement à Blidi Maachou, ancien journaliste d'Algérie Actualité et Bouziane Benachour journaliste d'El Watan pour leurs ouvrages «La maison du perchoir» et «Brûlure». Concernant le programme, plusieurs communications sont prévues portant sur le texte dibien à l'écoute des écritures et du mysticisme, la citation mystique dans l'œuvre de Dib, les voix de l'inspiration ou la traduction intérieure dans l'œuvre romanesque de Mohammed Dib, pour une quête anthologique et mystique entre tradition et modernité : Le Désert sans détour de l'auteur, témoin et communicant de son siècle. En complémentarité à ce travail d'analyse, une ouverture sous forme de tables rondes, l'espace de réflexion aux écrivains , puis à leurs traducteurs. Celles-ci s'articulent autour de : L'écriture est-elle par essence une traduction, les pratiques de traduction, L'aube Ismaïl- hommage à la Palestine. S.T.-Smain