Au moment où, au loin, dans une contrée tourmentée répondant au nom de France a lieu un débat sur la possibilité de retirer sa nationalité à un délinquant un peu trop bronzé, je propose d'entamer un autre débat chez nous. Il porterait sur le retrait de la qualité de parents à certains énergumènes. Je m'explique : hier, faisant mes courses de l'aïd en ville, le soir, après le F'tour, j'assiste à cette scène. Un homme stoppe net sa voiture sur le bas côté. Il en extirpe brutalement un enfant, le sien visiblement. Et le « corrige ». Une fessée mémorable ! Je me suis arrêté, je l'avoue. J'ai couru vers cette voiture, je l'avoue et j'ai arrêté le « massacre ». Bredouillant, l'homme que j'ai éloigné de son pauvre gosse m'a expliqué que ce dernier avait vomi dans la voiture J'ai un autre aveu à vous faire à ce niveau-là de la narration. Il est vrai que je ne suis pas très fier de mon geste. Mais, je l'ai quand même commis. J'ai craché sur le bonhomme, puis, j'ai ouvert la portière avant de sa voiture et j'ai là aussi craché. Inaâl bouha la voiture qui m'amènerait un jour à tabasser mon fils, juste parce que celui-ci, malade ou passagèrement indisposé aurait vomi dedans. Peut-on encore parler du droit d'être père dans ce cas-là ? Allez ! A demain ! [email protected]