Nous venons de recevoir une dépêche urgente grave ; l'universitaire algérienne Zineb Azouz a reçut des menaces d'intimidations odieuses. Nous portons l'entière responsabilité au gouvernent algérien de faire valoir la sécurité de ses citoyens et leur liberté de pensée et d'expression. Cette pratique honteuse de pressions psychologiques, d'un autre âge que celui du siècle des nanotechnologies de 2013, de harcèlement et de menaces est condamnée par la loi algérienne. Elle n'a plus d'effet dans un monde de réseaux sociaux et elle est inacceptable pour la communauté internationale. Elle occasionne des troubles psychologique chez une femme seule et sensible qui ne fait que son devoir de citoyenne par amour pour son pays ! Nous demandons à tous les organes de presses nationales et internationales, à toutes les institutions de l'état algérien, à toutes les organisations de la société civile et surtout à l'université algérienne, au ministère de l'enseignement supérieure et à celui de la culture, à la communauté des enseignants et chercheurs de Constantine et d'Algérie de se tenir debout avec cette femme et de ne pas se comporter comme des irresponsables détachés de leur dignité, solidarité et devoir d'élite de ce pays ! A cette élite qui veut pas prendre ses responsabilités sociales envers leurs concitoyens et collègues, je leur rappelle ceci : Quand ils sont venus chercher les communistes, je n'ai rien dit, je n'étais pas communiste.Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n'ai rien dit, je n'étais pas syndicaliste. Quand ils sont venus chercher les juifs, je n'ai rien dit, je n'étais pas juif. Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n'ai rien dit, je n'étais pas catholique. Puis ils sont venus me chercher. Et il ne restait personne pour protester… Pasteur Martin Niemoller (1892-1984), Dachau 1942 Madame Zineb Azouz est une perle et une fierté de courage et de patriotisme pour l'Algérie … Toucher à Zineb, c'est toucher à l'Algérie ! Jamouli Ouzidane ; Algerie Network
ci dessus la dépêche de Zineb Azouz ————————– MENACES ET INTIMIDATIONS REÇUS HIER ! Chers amis, JE VOUS PRIE DE BIEN VOULOIR DIFFUSER LA LETTRE CI-JOINTE FAISANT SUITE AUX MENACES DONT J'AI ETE VICTIME HIER. Je compte sur votre collaboration à tous afin de diffuser au maximum. Après mon passage (de 10 min) sur la chaîne de télé El Magharibia, où mon avis de citoyenne, et d'universitaire, a été sollicité, sur la grave situation qui prévaut dans notre pays, j'ai reçu des menaces de mort à peine voilées, contre moi et ma famille. La personne qui me les a fait parvenir, par Facebook, après m'avoir demandé très aimablement d'accepter son contact, s'est présentée comme étant un Capitaine des services secrets algériens. Ce n'est pas la première fois que je suis la cible de tels messages, où l'injure et les menaces étaient devenues presque banales. Mais c'est la première fois que ma famille est directement menacée de représailles, en des termes effroyables. J'ai des raisons très sérieuses de penser que ce message émanait vraiment d'un responsable de ces services. Contrairement aux conseils de mes amis et de mes camarades de lutte, je ne porterai pas plainte contre ces gens, parce que je ne fais confiance ni à la justice de ce pays, ni aux pouvoirs publics. Je sais à quoi m'en tenir en la matière. Mais, sachant pertinemment de quoi sont capables les brutes et les milices sanguinaires qui pilulent en toute impunité, j'ai décidé, pour ne pas exposer outre-mesure ma famille, plus qu'elle ne l'a déjà été. Je suis donc au regret d'annoncer publiquement que je gèle toute activité politique. Je me bornerai, désormais, et ainsi qu'ils me l'ont « commandé », de m'occuper de mon travail et de ma famille, et de ne plus les évoquer, de la plus petite façon. Ils peuvent donc se réjouir ! Quelle grande bravoure que celle-là ! Faire taire une femme, enseignante à l'université, en menaçant de s'en prendre à sa famille ! A tous mes amis et camarades de lutte, je manifeste tous mes regrets, et toute mon impuissance, contre ces odieuses pratiques. Ils savent que je n'ai jamais tenu compte de ma sécurité personnelle, et ils comprendront que je n'ai le droit de mettre ma famille en péril. Puisse ce peuple retrouver son honneur perdu! Puisse-t-il se libérer un jour de l'atroce emprise qui le broie! A Constantine le 02 Juin 2013