Les négociations pour la création de la ZLEC, ont été lancé en juin 2015 à Johannesburg lors de la 25e session ordinaire de la Conférence de l'Union africaine. Lors de cette session, les objectifs, les principes, la feuille de route pour créer la ZLEC sont fixés. Le premier forum de négociation de la zone de libre-échange continentale s'est tenu à Addis-Abeba en Ethiopie en février 2016. Une réunion s'est tenue le même moi à Abidjan pour préparer ce forum, regroupant en plus des communautés régionales, des membres des Nations unies, de l'Union africaine, de la Banque africaine de développement et des membres de la société civile. Le 21 mars 2018, 44 pays sont signataires lors d'un sommet à Kigali. Quelques autres pays qui ont des réserves ne rejoignent pas le projet, tels que le Nigéria, le Burundi, l'Erythrée, la Namibie et la Sierra-Leone L'entrée en vigueur officielle de la ZLEC ce fut, ce jeudi 30 mai, l'Union africaine dispose encore d'un mois pour mettre en place la phase opérationnelle et notamment les instruments techniques pour contrôler cette zone de libre-échange. Signée le 21 mars 2018 par 49 Etats africains, la Zlec a été ratifiée par 22 pays. Le Nigeria, plus grande économie du continent, ne l'a pas encore fait, mais la position d'Abuja est en train d'évoluer. selon le journal rfi,(notre source) le ministre nigérian du Commerce et de l'Industrie a dit, la semaine dernière ,à propos de la Zlec.« Le train ne doit pas quitter la gare et s'éloigner sans que nous puissions le prendre ». La décision finale dépendra en partie de ce que décidera l'Union africaine d'ici le sommet du 7 juillet. Car les Etats africains ont encore un mois pour mettre en place les outils destinés à s'assurer que la concurrence ne sera pas déloyale au sein de la Zlec. La règle d'origine notamment doit être précisée. Il s'agit de savoir quelle proportion d'intrants africains est nécessaire dans un produit pour qu'il soit considéré comme africain. Autres défis, démanteler les barrières non tarifaires, et aussi mettre en place les organes de contrôle et d'arbitrage. Car même libéré, le commerce a besoin de règles