Qu'est-ce qu'il y'a de plus indigne pour un humain que la concession intellectuelle au pouvoir infecte au nom de la dialectique hégélienne, de la raison cartésienne, du réalisme politique, des élucubrations discursives, et de la sagesse romantique … Depuis la nuit des temps il y'aura un pouvoir qui domine et un peuple qui résiste … mais un peuple qui arrête de résister (avec des raisons déraisonnables pour satisfaire sa conscience) n'existera plus, il sera en dehors de l,histoire dans l'indigne de l'indigné qui s'indigne et s'indigne et s'indigne jusqu'à la nausée …. quelle naïveté de croire que le départ de Boutef est la fin … il n y'aura jamais de fin … la fin ce sera la fin … Le pouvoir restera, on le sait depuis la nuit des temps, les concessionnaires resteront, mais les résistances resteront aussi … avec le sang, avec le verbe, avec la foi, avec le silence … nous ne trahirons jamais les fosses communes ! que chacun choisit son camps, assume, et ne se trompe pas car l'histoire ne se trompe jamais … je m'insurge contre une pensée qui veut s'accommoder de la réalité des fait en inventant toute une dialectique de réalisme politique qui ne tien pas debout, c'est comme faire une révolution a demi, je sais cela dans l'histoire … juste prend la révolution française (on me dira l'Algérie, c'est pas la France, mais les humains sont pareils dans le monde et je pourrais prendre des exemple dans notre propre révolution …) Saint Juste qui a guillotiné Dante, est guillotiné par la révolution qu'il a faite dit « Le plus grand ennemi du peuple est son propre gouvernement … Il serait juste que le peuple régnât à son tour sur ses oppresseurs… Ceux qui font des révolutions à moitié n'ont fait que se creuser un tombeau, » laissons Proudhon nous expliquer le supplice de tout pouvoir : « Être GOUVERNE, c'est être, à chaque opération, à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, apostillé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé. C'est, sous prétexte d'utilité publique, et au nom de l'intérêt général, être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, concussionné, pressuré, mystifié, volé ; puis, à la moindre résistance, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré. Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale !. » Alors, on s'accommode du pouvoir présent au nom du réalisme, pour éviter la terreur au peuple, on fantasme même sur son bourreau en disant qu,il va enlever l,autre système, ..un délire de la victime qui est expliqué par le syndrome de Stockholm ; “””Le syndrome de Stockholm est un phénomène psychologique observé chez des otages ayant vécu durant une période prolongée avec leurs geôliers et qui ont développé une sorte d'empathie, de contagion émotionnelle vis-à-vis de ceux-ci, selon des mécanismes complexes d'identification et de survie…. Pour que ce syndrome puisse apparaître, trois conditions sont nécessaires : – l'agresseur doit être capable d'une conceptualisation idéologique suffisante pour pouvoir justifier son acte aux yeux de ses victimes ; – il ne doit exister aucun antagonisme ethnique, aucun racisme, ni aucun sentiment de haine des agresseurs à l'égard des otages ; – il est nécessaire que les victimes n'aient pas été préalablement informées de l'existence de ce syndrome (dans certains cas, l'agresseur peut faire preuve d'une conceptualisation idéologique capable de convaincre une victime préalablement informée du syndrome).””” ce texte maintenant de Bertold Brecht pour illustrer l'Infamie de l'histoire ELOGE DE LA DIALECTIQUE L'injustice aujourd'hui s'avance d'un pas sûr. Les oppresseurs dressent leurs plans pour dix mille ans. La force affirme: les choses resteront ce qu'elles sont. Pas une voix, hormis la voix de ceux qui règnent, Et sur tous les marchés l'exploitation proclame: c'est maintenant que je commence. Mais chez les opprimés beaucoup disent maintenant : Ce que nous voulons ne viendra jamais. Celui qui vit encore ne doit pas dire : jamais! Ce qui est assuré n'est pas sûr. Les choses ne restent pas ce qu'elles sont. Quand ceux qui règnent auront parlé, Ceux sur qui ils régnaient parleront. Qui donc ose dire: jamais ? De qui dépend que l'oppression demeure? De nous. De qui dépend qu'elle soit brisée? De nous. Celui qui s'écroule abattu, qu'il se dresse! Celui qui est perdu, qu'il lutte ! Celui qui a compris pourquoi il en est là, comment le retenir? Les vaincus d'aujourd'hui sont demain les vainqueurs Et jamais devient: aujourd'hui. Bertold Brecht Brecht est tout un univers qui s'exprime autrement dans la puissance du théâtre car c'est le contact direct avec le lecteur … La dialectique de Brecht est ici allemande et pas grecque, elle est bien sur d'Hégel et fonde le pensée de Marx, mais Marx a perverti la dialectique de l'idéalisme de Hegel pour créer une dialectique matérialiste …utilisation d'un concept dans un autre en pervertissant son intention … la dialectique de nos plumes qui veulent s'accommoder est un sophisme primaire, impudique, et arrogant qui veut avoir la raison, la réalité, et la vertu paternel ou maternel… Ca passe pas la raison de Bourbaki !!!