L'Algérie n'est pas dans l'axe géo-dynamique du tremblement de terre survenu vendredi au large du Japon et ne peut donc être touchée par ses effets directs ou indirects, a affirmé samedi le chef du département études et surveillances sismiques au CRAAG, Hamou Djellit. "Nous sommes très indépendants de ce qui se passe au Japon et l'Algérie n'a rien à voir avec le tremblement de terre survenu vendredi dans ce pays car elle est très loin du contexte géo-dynamique de cette région", a assuré M. Djellit joint par l'APS. Le séisme en question, de magnitude 8,9, le plus violent jamais enregistré au Japon, "est lié aux conditions géo-dynamiques de la région du Pacifique", a expliqué cet expert pour qui l'Algérie appartient à une région à activité sismique "totalement indépendante de celle du Japon". "Avant que ne soit touchée l'Algérie par un séisme produit au Japon, il faut que celui-ci "traverse" tous les pays d'Asie et de la région d'Afrique du nord, ce qui relève de l'impossible", a encore expliqué ce responsable. L'Algérie, dans sa globalité, reste une zone à activité sismique modérée, comparativement à certains pays d'Asie ou d'Amérique. Cette activité est "tout à fait normale" et la moyenne nationale mensuelle des secousses varie entre 60 à 80 secousses, selon les experts du GRAAG. Une secousse tellurique de magnitude 3.1 sur l'échelle de Richter a été enregistrée ce samedi à 15h40 (heure locale) dans la wilaya de Constantine.