Plus d'une vingtaine d'entreprises étrangères ont confirmé leur participation au 1er Salon international de l'investissement et du partenariat, prévu du 28 au 30 mars à Béjaïa, a-t-on annoncé à la direction de la Chambre de commerce et d'industrie "Soummam" (CCI). Programmé initialement en janvier dernier, "mais décalé en raison des événements qui ont caractérisé la région à la dernière minute", la tenue de ce Salon va coïncider avec l'organisation du deuxième Salon de la PME-PMI qui, pour sa part, a donné la confirmation d'une participation massive, estimé à plus d'une quarantaine d'unités, a précisé M. Hocini, président de la CCI. "L'objectif est de mettre en relation d'affaire les unes et les autres (entreprises nationales et étrangères) et de leur donner l'opportunité de travailler en commun", a expliqué le responsable de la Chambre dont l'ambition première est au-delà des rapports commerciaux entre les participants, "d'inaugurer, à l'occasion, un véritable processus d'investissement et de partenariat". A cet effet, plusieurs créneaux porteurs sont déjà identifiés et motivent la présence, entre autres, de certains groupes Français, a-t-il affirmé, évoquant, dans ce contexte, les systèmes en vogue en Europe en matière d'innovation dans la construction, la valorisation des déchets d'abattoirs pour la production d'acides aminés, entre autres, le photovoltaïque et le montage de mobilier de bureaux. Outre la représentation Française, qui constitue le gros des participants, des entreprises Turques et Espagnoles sont également attendues pour l'occasion, dont quelques unes ont manifesté "un vrai désir de s'associer avec des partenaires locaux", a souligné M. Hocini. L'université de Bejaia, qui vient de se doter d'un incubateur d'entreprises, s'est associé à l'événement, escomptant notamment sur son entremise pour apporter ses aides techniques et scientifiques dans ce processus. Le cas vaut principalement pour les unités en quête d'innovations, a estimé le président de la CCI. Bejaia compte un tissu industriel de quelque 2000 unités, dont une grande partie s'est spécialisée dans l'agroalimentaire. D'autres créneaux commencent cependant à émerger, notamment dans l'industrie métallurgique.