Le projet de la 2e rocade d'Alger (Zéralda-Boudouaou, 65 km) sera réceptionné totalement en juin prochain, a annoncé le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, qui a effectué mercredi une visite sur le chantier de réalisation de cette autoroute. ''Après l'achèvement de deux tronçons d'une longueur totale de 33 km entre Birtouta et Berrahmoune (Boumerdes) en juin prochain, tout le projet de la rocade sera réceptionné à cette échéance'', a déclaré le ministre en visitant plusieurs sections et ouvrages d'art de cette autoroute. M. Ghoul a expliqué que la section Birtouta-Meftah (20km) sera livrée durant le mois d'avril prochain, et que celle reliant Ouled Moussa à Berrahmoun (Boumerdes) (10km) le sera en juin. Insistant sur le caractère ''stratégique'' de la 2e rocade de la capitale, pour laquelle 65 milliards de Da ont été alloués, le ministre a relevé qu'une fois mise en service, elle devra desservir les wilayas d'Alger, de Tipaza, de Boumerdes et Blida. S'agissant de l'imposant échangeur de Berrahmoune, long de 2,5 km et composé de plusieurs viaducs, le ministre a préconisé de donner la priorité à la mise en service de deux viaducs desservant l'axe Alger-Boumerdes et inversement. Pour rappel, plusieurs sections de la 2e rocade d'Alger sont d'ores et déjà achevées ou ouvertes à la circulation. Ces sections, reliant Zéralda à Larbaâtache (Boumerdes), s'étalent sur 32 km. M. Ghoul, qui a inspecté la section commune entre la rocade et l'autoroute Est-ouest (4,9 km), a affirmé que toutes les facilités ont été accordées au groupement en charge de la réalisation afin que le segment restant (Birtouta-Boudouaou) soit livré dans les délais impartis. Les entreprise relevant du groupement Algéro-luso-espagnol (Gotera) ''ont toutes bénéficié de la levée des contraintes techniques, administratives ou financières, et elles n'ont aucun prétexte qui peut justifier les retards dans la réalisation'', a encore affirmé M. Ghoul à la presse. Il a averti que des mesures coercitives, pouvant aller jusqu'à la résiliation des contrats, seront prises à l'encontre des entreprises de réalisation ''qui n'honorent pas leur engagement en termes de respect des délais convenus avec l'Agence nationale des autoroutes (ANA)''.