ALGER - Le secrétaire général du Parti national pour la solidarité et le développement (PNSD), M. Mohamed Chérif Taleb, a indiqué mardi à Alger que son parti plaidait pour une révision "profonde" de la Constitution qui puisse consolider la nature républicaine et démocratique de l'Etat algérien, dans le cadre d'un régime semi-présidentiel. Dans une déclaration à la presse, à l'issue de sa rencontre avec les membres de l'Instance de consultations sur les réformes politique, il a affirmé que pour son parti le régime semi-présidentiel consacre une "séparation réelle et définitive" entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire et instaure un équilibre entre eux. Selon M. Taleb, ce parti a émis aussi des suggestions sur les partis politiques, afin de parvenir , a-t-il précisé, à des partis "forts et capables réellement de participer à cette démocratie (...)". Parmi les propositions politiques du PNSD, il y a lieu de citer aussi celles relatives à la révision du Code électoral, pour davantage, a-t-il expliqué, de flexibilité dans l'action politique, en facilitant la présence de toutes les sensibilités politiques au sein des assemblées élues. Le SG du PNSD a indiqué, dans ce contexte, que son parti était favorable au calendrier proposé par le Président de la République pour les textes de lois à réviser, les textes de loi d'abord, la Constitution après. Il a affirmé, par ailleurs, avoir évoqué la prochaine loi relative à l'élargissement de la représentativité des femmes au sein des assemblées élues, indiquant que le PNSD a proposé une part de 20 % de femmes candidates dans les listes des partis pour les législatives de 2012. L'Instance de consultations sur les réformes politiques est présidée par M. Abdelkader Bensalah, assisté des conseillers à la présidence de la République, MM. Mohamed Touati et Mohamed Ali Boughazi.