L'ancien candidat à la présidentielle, ex-ministre et ex-chef de parti, Nourredine Boukrouh, a dit, sans doute, tout haut ce que tout le monde pense tout bas. L'ancien candidat à la présidentielle, ex-ministre et ex-chef de parti, Nourredine Boukrouh, a dit, sans doute, tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Hier, à l'issue de sa rencontre avec les membres de l'Instance de consultations sur les réformes politiques, présidée par Abdelkader Bensalah, assisté des conseillers à la présidence de la République, Mohamed Touati et Mohamed Ali Boughazi, l'ex-candidat à la présidence a mis le doigt sur la plaie. S'exprimant à la presse, Noureddine Boukrouh a estimé qu' « il est temps de passer de l'époque d'un Etat errant, pour aller définitivement vers un Etat stable et durable », appelant à l'adoption d'une Constitution qui ne change pas chaque 5 ou 10 ans. Plus précis, il a expliqué qu'il entend par un « Etat errant, un Etat qui tantôt se dirige à gauche vers une politique dirigiste et tantôt à droite vers une politique libérale ». Un Etat, en somme, a-t-il souligné, « qui ne sait pas de quel régime il faut se doter ». Ce qui lui fait dire que « nous sommes en pleine errance constitutionnelle », arguant du fait qu' « à chaque fois la loi fondamentale du pays est touchée ». L'ex- ministre n'a pas manqué d'exprimer son étonnement de voir une constitution révisée, à cinq reprises, dans un pays, qui a accédé à son indépendance il y a seulement 50 ans, invitant les responsables « à réviser leurs conceptions relatives au respect de l'Etat et de la Constitution ». Il a souligné à ce propos que « tout découle de la Constitution, du fait qu'elle est la loi mère, la loi fondamentale », plaidant pour « l'introduction du principe de l'intangibilité de la Constitution ». Il a suggéré, à ce sujet, l'adoption d'une constitution qui soit mise au dessus de tous, en dépit, a-t-il dit, de leurs rangs et de leurs rôles dans la société et dans l'histoire du pays, appelant à ce titre, pour une définition « définitive » des questions identitaires et de la nature du régime. Enfin, il a estimé que « les consultations sont une bonne chose mais, le plus important réside dans la crédibilité de leurs résultats ». Auparavant, l'Instance de consultations sur les réformes politiques a entendu le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, qui a plaidé pour la promotion de la société civile à tous les niveaux, et a insisté sur l'urgence de réviser la loi de 1990 sur les associations. Il a révélé que l'UGTA avait évoqué également devant cette commission ses préoccupations sur les plans économique et social. Le patron de la centrale syndicale estime que « la société civile a un rôle à jouer à tous les niveaux, en tant que relais fondamental entre le citoyen et les autorités publiques », plaidant pour la révision de la loi de 1990 relative aux associations, pour que ces dernières, qui doivent concerner « toutes les franges de la société », deviennent « un outil efficace de proximité ». L'Ugta, selon Sidi Saïd, a aussi demandé à préciser « les secteurs stratégiques à consacrer dans la Constitution, comme la consécration de la gratuité de l'enseignement et de l'accès à la santé », affirmant que la centrale syndicale avait toujours mis l'accent sur la stabilité et la paix en tant que « constantes pour le développement et le progrès », et il qu'elle observait « une ligne républicaine, une ligne ouvrière » et « une ligne allant dans le sens de la continuité et de la stabilité de l'Algérie ». Ces principes, a-t-il défendu, sont « des principes indiscutables et immuables qui ne peuvent être matière à négociation ». Evoquant la presse, il juge qu' elle avait elle aussi un rôle « essentiel » à jouer dans la promotion de la République, le premier responsable de l'UGTA a préconisé que ce rôle soit basé sur la « sérénité » et le « dialogue ». Le secrétaire général du Parti national pour la solidarité et le développement (PNSD), Mohamed-Chérif Taleb, a été reçu, lui aussi, par les membres de l'Instance, a plaidaé pour une révision « profonde » de la Constitution qui puisse consolider la nature républicaine et démocratique de l'Etat algérien, dans le cadre d'un régime semi-présidentiel. Pour lui, le régime semi-présidentiel consacre une « séparation réelle et définitive » entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire et instaure un équilibre entre eux. En outre, le PNSD, a émis des suggestions sur les partis politiques, afin de parvenir à des partis « forts et capables réellement de participer à cette démocratie ». Le PNSD a aussi émis des propositions relatives à la révision du Code électoral et indiqué que son parti était favorable au calendrier proposé par le Président de la République pour les textes de lois à réviser, les textes de loi d'abord, la Constitution après. Hier, à l'issue de sa rencontre avec les membres de l'Instance de consultations sur les réformes politiques, présidée par Abdelkader Bensalah, assisté des conseillers à la présidence de la République, Mohamed Touati et Mohamed Ali Boughazi, l'ex-candidat à la présidence a mis le doigt sur la plaie. S'exprimant à la presse, Noureddine Boukrouh a estimé qu' « il est temps de passer de l'époque d'un Etat errant, pour aller définitivement vers un Etat stable et durable », appelant à l'adoption d'une Constitution qui ne change pas chaque 5 ou 10 ans. Plus précis, il a expliqué qu'il entend par un « Etat errant, un Etat qui tantôt se dirige à gauche vers une politique dirigiste et tantôt à droite vers une politique libérale ». Un Etat, en somme, a-t-il souligné, « qui ne sait pas de quel régime il faut se doter ». Ce qui lui fait dire que « nous sommes en pleine errance constitutionnelle », arguant du fait qu' « à chaque fois la loi fondamentale du pays est touchée ». L'ex- ministre n'a pas manqué d'exprimer son étonnement de voir une constitution révisée, à cinq reprises, dans un pays, qui a accédé à son indépendance il y a seulement 50 ans, invitant les responsables « à réviser leurs conceptions relatives au respect de l'Etat et de la Constitution ». Il a souligné à ce propos que « tout découle de la Constitution, du fait qu'elle est la loi mère, la loi fondamentale », plaidant pour « l'introduction du principe de l'intangibilité de la Constitution ». Il a suggéré, à ce sujet, l'adoption d'une constitution qui soit mise au dessus de tous, en dépit, a-t-il dit, de leurs rangs et de leurs rôles dans la société et dans l'histoire du pays, appelant à ce titre, pour une définition « définitive » des questions identitaires et de la nature du régime. Enfin, il a estimé que « les consultations sont une bonne chose mais, le plus important réside dans la crédibilité de leurs résultats ». Auparavant, l'Instance de consultations sur les réformes politiques a entendu le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, qui a plaidé pour la promotion de la société civile à tous les niveaux, et a insisté sur l'urgence de réviser la loi de 1990 sur les associations. Il a révélé que l'UGTA avait évoqué également devant cette commission ses préoccupations sur les plans économique et social. Le patron de la centrale syndicale estime que « la société civile a un rôle à jouer à tous les niveaux, en tant que relais fondamental entre le citoyen et les autorités publiques », plaidant pour la révision de la loi de 1990 relative aux associations, pour que ces dernières, qui doivent concerner « toutes les franges de la société », deviennent « un outil efficace de proximité ». L'Ugta, selon Sidi Saïd, a aussi demandé à préciser « les secteurs stratégiques à consacrer dans la Constitution, comme la consécration de la gratuité de l'enseignement et de l'accès à la santé », affirmant que la centrale syndicale avait toujours mis l'accent sur la stabilité et la paix en tant que « constantes pour le développement et le progrès », et il qu'elle observait « une ligne républicaine, une ligne ouvrière » et « une ligne allant dans le sens de la continuité et de la stabilité de l'Algérie ». Ces principes, a-t-il défendu, sont « des principes indiscutables et immuables qui ne peuvent être matière à négociation ». Evoquant la presse, il juge qu' elle avait elle aussi un rôle « essentiel » à jouer dans la promotion de la République, le premier responsable de l'UGTA a préconisé que ce rôle soit basé sur la « sérénité » et le « dialogue ». Le secrétaire général du Parti national pour la solidarité et le développement (PNSD), Mohamed-Chérif Taleb, a été reçu, lui aussi, par les membres de l'Instance, a plaidaé pour une révision « profonde » de la Constitution qui puisse consolider la nature républicaine et démocratique de l'Etat algérien, dans le cadre d'un régime semi-présidentiel. Pour lui, le régime semi-présidentiel consacre une « séparation réelle et définitive » entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire et instaure un équilibre entre eux. En outre, le PNSD, a émis des suggestions sur les partis politiques, afin de parvenir à des partis « forts et capables réellement de participer à cette démocratie ». Le PNSD a aussi émis des propositions relatives à la révision du Code électoral et indiqué que son parti était favorable au calendrier proposé par le Président de la République pour les textes de lois à réviser, les textes de loi d'abord, la Constitution après.