ALGER - Une délégation de l'Assemblée populaire nationale (APN) a souligné, lors des travaux de la réunion de la commission politique pour la sécurité et les droits de l'Homme tenue jeudi au siège de l'Assemblée parlementaire de l'Union pour la Méditerranée (UPM) à Bruxelles, la nécessité de "revoir" le partenariat euro-méditerranéen et de l'adapter aux nouvelles exigences des mutations démocratiques". Cet appel intervient dans le cadre du débat autour du thème "quel partenariat euro-méditerranéen pour s'adapter aux nouvelles exigences des mutations démocratiques en Méditerranée" et qui a permis à la délégation de souligner la nécessité de s'adapter aux mutations démocratiques à travers la coopération et le partenariat économiques, car permettant de faire aboutir le processus d'édification démocratique d'une part et mettre fin à l'insécurité d'autre part", a indiqué un communiqué de l'APN. La délégation a également souligné la nécessité d'"actualiser" les moyens de concrétiser la complémentarité entre les pays des deux rives, d'autant que le facteur temps impose "l'appui des démocraties émergentes". Concernant "la situation au Moyen Orient après la tenue de l'assemblée générale de l'ONU", la délégation a appelé les membres de la commission à prendre une position claire et franche en faveur du droit d'adhésion de la Palestine en tant que membre à part entière à l'organisation onusienne. Les Palestiniens ont le plein droit de demander l'adhésion à l'ONU en tant que membre à part entière conformément aux décisions de la légalité internationale, a-t-elle souligné. Dans ce sens, la délégation a souligné qu'il était temps pour la communauté internationale assume ses responsabilités vis-à-vis des Palestiniens. "La communauté internationale doit agir pour amener Israël à se conformer à la légalité internationale et à respecter les frontières définies par la résolution onusienne N°181", a-t-elle ajouté. S'agissant de la situation en Libye, la délégation a réitéré "la position indéfectible de l'Algérie de non ingérence dans les affaires internes des pays et sa disposition à collaborer avec le Conseil national de transition libyen et à empêcher la détention par des organisations terroristes d'armes qui menacent la sécurité dans la région du Sahel". En ce qui concerne la situation en Syrie, la délégation a souligné qu'il s'agissait "d'une affaire interne qui peut être réglée par le dialogue entre les différentes parties".