ALGER - Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika a adressé un message de condoléances au Roi Abdallah Ben Abdelaziz Al-Saoud, du Royaume d'Arabie Saoudite, suite au décès de son frère, le Prince héritier, Sultan Ben Abdelaziz Al-Saoud. "J'ai appris avec une grande affliction la douloureuse nouvelle de la perte de votre frère le Prince héritier, Sultan Ben Abdelaziz Al-Saoud", écrit le président Bouteflika dans son message. "Au nom du peuple algérien et en mon nom personnel, je présente à la famille du défunt, à l'honorable famille royale et au peuple saoudien tout entier, mes condoléances les plus attristées ainsi que toute ma compassion et ma sympathie en cette douloureuse épreuve, implorant Dieu Le Tout Puissant d'accorder au défunt Sa sainte Miséricorde et de l'accueillir en Son vaste paradis aux côtés de ceux qu'Il a comblés de Ses bienfaits et entourés de Sa grâce éternelle", lit-on dans le message. "Je prie Dieu également de vous assister ainsi que les frères et parents du défunt et tous les membres de la famille royale dans votre douleur et de vous accorder sérénité et quiétude pour transcender cette peine", a encore ajouté le Chef de l'Etat. "Le Sultan bienfaiteur", "Le Prince aimable" ou "Le protecteur des démunis"...ainsi le surnommaient tous ceux qu'il a entourés de ses bienfaits et de sa générosité. Une générosité qui profita également à des réalisations incommensurables, lesquelles témoignent du dévouement à sa patrie et de sa bravoure", a poursuivi le chef de l'Etat dans son message. "Homme d'Etat, le défunt fut initié, dès son jeune age à la Politique. Il occupa d'importants postes de responsabilité dont ceux de Vice-président du Conseil des ministres et ministre de la Défense et de l'Aviation. Ces deux secteurs connurent une impulsion qualitative inédite sous sa direction", a-t-il rappelé. "Cher frère, Serviteur des Deux Lieux Saints de l'Islam, je ne puis, en témoignage de ma compassion en cette douloureuse épreuve, que vous réitérer mes condoléances les plus attristées. La volonté de Dieu est irréversible et nous ne pouvons que nous y résigner. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons", a conclu le président de la République.