ALGER - Le Directeur général de la sûreté nationale (DGSN), le Général major Abdelghani Hamel a souligné, dimanche à Alger, la nécessité de recourir aux supports technologiques pour lutter contre la criminalité sous toutes ses formes et faire appliquer la loi de manière rigoureuse. "La responsabilité de la sécurité du citoyen et de la protection de ses biens incombe essentiellement aux compétences qualifiées pour accomplir le service public", a affirmé le général major dans une allocution prononcée à l'ouverture des travaux d'une rencontre d'évaluation des activités des services de la police judiciaire à l'Ecole supérieure de police Ali-Tounsi. Après avoir entendu les interventions du directeur et des sous-directeurs de la police judiciaire et de responsables des services de wilaya de la Police judiciaire sur les "procédés mis en œuvre en matière de lutte contre la criminalité, notamment la cybercriminalité, le crime transfrontalier et le trafic illicite de pièces archéologiques et du patrimoine culturel", M. Hamel a exhorté tous les cadres de la Police judiciaire à déployer davantage d'efforts et à prendre des initiatives pour "conforter le sentiment de sécurité et éradiquer les cas de vol, d'agression, de trafic de drogue et de cybercriminalité". Pour la réalisation d'un tel objectif, le général major a mis en avant l'impératif de "hisser le niveau professionnel" des éléments de la Police judiciaire en matière d'investigation criminelle, de recourir aux supports techniques et aux technologies scientifiques de pointe, de relancer les procès-verbaux de constat du lieu de crime et d'optimiser l'exploitation des archives opérationnelles. Ce colloque s'inscrit dans le cadre d'une série de rencontres périodiques que le DGSN tient avec les responsables et cadres des directions centrales, régionales et de wilaya pour évaluer les différentes activités et prendre connaissance des préoccupations opérationnelles. Plusieurs mesures réglementaires ont été prises en 2011 par la DGSN pour la redynamisation des mécanismes de lutte contre la criminalité à travers la création de plusieurs branches dont 18 spécialisées dans la lutte contre l'atteinte à la propriété intellectuelle (littéraire, artistique et industrielle), 16 sections chargées de la protection du patrimoine culturel, 23 sections chargées de la lutte contre l'atteinte aux systèmes de traitement informatique des données, 11 cellules d'analyse criminelle opérationnelle et 32 brigades de recherche et d'intervention. La rencontre s'est déroulée en présence de l'inspecteur général de la sûreté nationale, du secrétaire général, des directeurs, des chefs des services centraux et de tous les chefs des services de la Police judiciaire de la sûreté des 48 wilayas.