ORAN - La réalisatrice mauritanienne, Salma mint Cheikh Ouali, a appelé, mardi à Oran, les cinéastes maghrébins à activer les conventions signées dans le cadre de la coopération culturelle entre les pays du grand Maghreb. Elle a souligné, dans une déclaration à l'APS, en marge de la projection de son court-métrage "Massassa" (sangsue) dans le cadre du festival d'Oran du film arabe (FOFA), que les politiciens ont préparé le terrain aux intellectuels par la signature de conventions qui doivent être activées par les cinéastes par l'élaboration de projets culturels. La même cinéaste estime que le cinéma algérien a toujours été au niveau et a devant lui un grand avenir en notant que les œuvres algériennes présentées lors de ce festival sont "les meilleures", à l'instar du court-métrage "Djinn" de Yasmine Chouikh. Concernant le cinéma féminin mauritanien, elle a observé que les œuvres cinématographiques réalisées par les mauritaniennes ont été accueillies favorablement en déclarant "nous œuvrons à changer le regard de la société pour ce genre d'art. Notre ambition n'est pas de nuire à la société ou se heurter à elle. Nous traitons de faits dont souffre la société comme les fausses croyances". Le court-métrage mauritanien "Massassa" en compétition prend part pour la première fois au FOFA.