La cérémonie de clôture qui s'est déroulée au Centre des conventions Mohamed-Benahmed d'Oran a été marquée notamment par la remise du Wihr d'or au long métrage libanais Hala lawain de Nadine Labaki. Dans la série des courts métrages, ce prix est revenu au film Hayate qacira du réalisateur marocain Adil Fadily. Dans la section compétition des longs métrages, l'Algérie a participé avec deux films, Kedach t'habni (Combien tu m'aimes) de Fatma Zohra Zaamoum, et Normal de Merzak Allouache. Dans la section des courts métrages, ce sont quatre œuvres qui ont représenté l'Algérie, à savoir La cité de vieux de Mouzahem Yahia, Djin de Yasmine Chouikh, Les pieds sur terre de Amine Hattou et Alger demain de Amine Sidi Boumediene. C'est le jeune réalisateur Abdenour Zahzah, lauréat du prix du meilleur court métrage au cours de l'édition précédente, qui a présidé le jury de la compétition court métrage, alors que le jury des longs métrages, composé de quatre cinéastes arabes, a été présidé par la Tunisienne Fatima Bensaïden. Sept films documentaires algériens produits dans le cadre de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique», ont été par ailleurs au programme de ce festival. Les organisateurs envisagent d'ouvrir la compétition du film documentaire à tous les pays arabes dès la prochaine édition. C'est le critique égyptien Tarik El Shinnawi qui a présidé le jury des films documentaires. La programmation de ces œuvres a été faite dans le but de montrer au public oranais et aux festivaliers, les œuvres cinématographiques produites dans le cadre de cette manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique», dont le coup d'envoi de son volet international a été donné le 16 avril dernier, par le Président Abdelaziz Bouteflika, rappelle-t-on. Cette cinquième édition du FOFA a enregistré la participation mauritanienne pour la première fois, avec le court métrage El Massassa (La sangsue) de la réalisatrice Salama Ment El-Cheikh El-Wali. Par ailleurs, une vingtaine de jeunes cinéphiles ont pris part à un atelier «Film d'une minute», organisé en marge de la manifestation, encadré par le cinéaste algéro-hollandais Karim Traïdia. Cet atelier qui a eu lieu au Théâtre régional d'Oran Abdelkader-Alloula, a permis la réalisation d'une dizaine de très courts métrages dont les meilleurs seront projetés au cours de la prochaine édition du festival. Cette édition a vu le changement de l'appellation du festival et de son trophée, passant de «Festival international du film arabe d'Oran» à «Festival d'Oran du film arabe» et le trophée est devenu le «Wihr d'or», aux lieu et place de «l'Ahaggar d'or».