CONSTANTINE- La 8e édition du concours national de la meilleure œuvre littéraire et/ou artistique sur la vie et le parcours de Cheikh Abdelhamid Benbadis a été lancée mercredi dans la wilaya de Constantine. Le président de la commission d'organisation de cette édition, M. Saâd Braidja, a indiqué lors d'une conférence de presse organisée au siège de l'Assemblée populaire de wilaya (APW), institution parrainant ce concours, que cette compétition est surtout destinée à "développer l'esprit de créativité chez les jeunes dans les domaines de la littérature et des Beaux-arts et à susciter en eux l'amour de la lecture et de l'écriture". Le concours, ouvert aux enseignants, aux chercheurs, aux étudiants universitaires, aux hommes de lettres, aux artistes et aux artisans, est organisé dans le cadre de la célébration de la journée de Youm El Ilm (journée du savoir), célébrée le 16 avril de chaque année, et à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'indépendance, a ajouté M. Braidja. Les œuvres des candidats devront être déposées au secrétariat de l'APW avant la fin du mois de février prochain, un jury composé d'enseignants de l'université et de l'école des Beaux-arts devant arbitrer ce concours, a expliqué le président de la commission d'organisation de cette édition, soulignant que les 15 meilleures œuvres seront récompensées par des prix. Par ailleurs, un hommage appuyé a été rendu au cours de cette conférence de presse à la figure emblématique et au réformateur Abdelhamid Benbadis par un aréopage de conférenciers universitaires. Les intervenants ont mis en exergue les qualités humaines de cette personnalité historique, en insistant sur son érudition, sa générosité et sa mansuétude. Ils ont notamment évoqué l'apport de Abdelhamid Benbadis tant en ce qui concerne son action en faveur d'un islam de paix, de tolérance et d'ouverture d'esprit que son activité inlassable à défendre la religion et à l'expurger de toutes formes de superstition et de charlatanisme qu'on le lui a prêté. Les intervenants ont également mis en exergue, dans ce contexte, "la persévérance et la volonté du fondateur de l'Association des Oulémas musulmans algériens" et sa "détermination à combattre l'ignorance et les maux sociaux de l'époque, induits par le colonialisme, afin de préserver et de sauvegarder les principes et les idéaux socioculturels, religieux et identitaires de l'Algérie".