ALGER - Le ministre des Affaires Etrangères, Mourad Medelci, a présenté mardi les réalisations de l'Algérie en matière des droits de l'homme devant le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, réuni en sa 19ème session à Genève. M. Medelci qui a pris part au segment de haut niveau, a saisi l'occasion pour réaffirmer "l'attachement" de l'Algérie à la promotion et à la protection des droits de l'homme et son "appui" à l'efficacité des mécanismes du Conseil, Le segment de haut niveau qui se tient une fois chaque année, permet aux hauts responsables des différents pays de s'adresser au Conseil des droits de l'homme pour évoquer les questions d'intérêt pour leurs gouvernements respectifs en matière des droits de l'homme. Cette session, qui intervient dans un contexte particulier marqué, pour l'Algérie, par la mise en œuvre des réformes politiques initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été une occasion pour M. Medelci de mettre en avant les réalisations du gouvernement algérien et son engagement sur la voie de la promotion des droits de l'homme. Cet engagement s'est traduit par la mise en place de plusieurs mécanismes qui ont permis à l'Algérie d'être partie prenante des différents instruments internationaux pertinents en matière de protection et de promotion des droits de l'homme. Parallèlement à cela, de nombreuses actions ont été entreprises en faveur de cette question, dont la dernière en date est la tenue d'un atelier, en janvier dernier, sur la mise en oeuvre, par l'Algérie, des recommandations de l'examen périodique universel (EPU). Cette rencontre, organisée par la commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), intervenait à l'approche du second cycle du mécanisme de l'EPU pour lequel l'Algérie est programmée pour le mois de juin prochain en vue de présenter son rapport national. L'élaboration de ce rapport est confiée à une commission interministérielle représentative de l'ensemble des secteurs impliqués dans ce cadre. Dans cette perspective, l'accent a été mis plus particulièrement sur la nécessité d'impliquer les composantes de la société civile dans le processus de consultation dans le cadre du mécanisme de l'examen périodique universel. A ce propos, des parlementaires et représentants de la société civile ont plaidé pour que le rapport national au titre du second cycle de l'EPU comporte la prise en charge de la question de la protection familiale, qui demeure, selon eux, une question "fondamentale". Ils n'ont pas manqué également d'insister sur l'accélération des mesures d'accessibilité à l'égalité entre les hommes et les femmes, tout en se prononçant en faveur de l'engagement d'une réflexion sur la levée progressive des réserves concernant les articles 2, 15 et 16 de la convention internationale pour l'élimination de toutes formes de discrimination à l'égard des femmes.