Intervenant hier lors de la r�union de consultation en pr�vision de la programmation de l�Alg�rie pour le second cycle du m�canisme de l�examen p�riodique universel (EPU) du Conseil des droits de l�homme des Nations unies, Rezag Bara a tenu � souligner que �la ligne rouge ne doit pas �tre d�pass�e par les experts internationaux qui veulent politiser la question des droits de l�homme en Alg�rie�. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - L�Alg�rie est programm�e pour ce mois de juin pour le second cycle du m�canisme de l�examen p�riodique universel (EPU). Le gouvernement alg�rien est ainsi appel� � pr�senter son second rapport national sur les droits de l�homme dont l��laboration a �t� confi�e � une commission interminist�rielle repr�sentative de l�ensemble des secteurs impliqu�s, dont la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l�homme. Hier, un atelier a �t� organis� en vue d�associer les parlementaires et les composantes de la soci�t� civile � la r�flexion sur la question des droits de l�homme. Les participants ont eu, notamment, � prendre connaissance des r�cents changements des m�canismes de l�EPU. Il s�agit aussi des recommandations adress�es � l�Alg�rie lors du premier cycle du m�canisme de l�EPU, de l��valuation de leur mise en �uvre et enfin de pr�senter et de d�battre des �ventuelles contributions � adresser � la commission interminist�rielle au titre du rapport du deuxi�me cycle. Intervenant lors de la rencontre, Farouk Ksentini, pr�sident de la CNCPPDH, dira que cet examen est original par son d�roulement du fait notamment que pour la premi�re fois, tout pays membre de la communaut� internationale fera l�objet en r�union pl�ni�re d�un examen par une tro�ka d�sign�e par tirage au sort au sein du Conseil des droits de l�homme. �Il s�agira aussi, � l�issue de cet examen, d�un rapport final qui lui impose une s�rie plus ou moins longue de recommandations � prendre en charge dans le domaine des droits de l�homme�, a expliqu� Farouk Ksentini. Ce dernier, notant que l�enjeu de l�Alg�rie pour le rendez-vous de juin �tant important, la commission devra pr�senter la mani�re dont les recommandations �voqu�es dans le rapport final issu de cet examen le 10 juin 2008 ont �t� prises en charge. �De m�me, les faits nouveaux en termes des droits de l�homme, apparus depuis en Alg�rie, seront �tudi�s et pris en charge�, pr�cise par ailleurs Farouk Ksentini. Pour sa part, Kamel Filali, membre de la CNCPPDH, rappellera que le r�le de la soci�t� civile dans ce genre de consultation est important puisqu�elle participe � l�application des recommandations issues des Nations unies et leur suivi au niveau national. Par ailleurs, et pour l�intervenant, en pratique, il n�est pas possible d��valuer et de faire une �valuation des Etats dans l�application des droits de l�homme. Le docteur Bouzid Lazhari, professeur d�universit�, s�nateur et membre du comit� international des droits de l�homme, expliquera que la mise en �uvre des r�solutions n�est pas chose ais�e et que peu de pays peuvent se targuer de r�aliser la convention dans son ensemble. L�intervenant dira aussi que pour le rapport que pr�sentera l�Alg�rie en juin concerne aussi la soci�t� civile et pas seulement le gouvernement. �L�Alg�rie reste � l��coute des ONG mais demeure avant tout un pays souverain�, a soulign� l�intervenant, pr�cisant, en outre, que la modification de la loi sur les �lections a pris en consid�ration les recommandations internationales.