BOUMERDES - Le personnel féminin du corps de la Sûreté nationale a atteint actuellement plus de 14.000 éléments (entre cadres, gradées, agents de police et autres auxiliaires), a révélé mardi le responsable des ressources humaines de la Sûreté de wilaya de Boumerdes, signalant que leur nombre n'excédait pas 16 femmes en 1973. "Le parcours de la femme policière a connu +une percée remarquable+ depuis 1973, année du début de l'intégration de l'élément féminin au sein de la Sûreté nationale", a ajouté ce commissaire dans une communication animée, à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de la femme sous le thème "Le parcours de la femme policière, enjeux et perspectives". Il a estimé, en outre, que cette "avancée notable", réalisée par la femme policière en Algérie dans l'accomplissement de ses missions de proximité notamment, en a fait "un modèle de référence dans les pays arabes". L'importance de ce rôle conféré à la femme au sein de la police algérienne est allé crescendo avec son intégration progressive dans différents domaines réputés, par le passé, pour être l'apanage exclusif des hommes, à l'exemple de ceux de la police judiciaire, du désamorçage des bombes et de la garde rapprochée. Par ailleurs, la célébration de la journée de la femme, organisée à la Sûreté de daïra de Khmis El Khechna, a donné lieu à l'animation d'une série d'activités artistiques et culturelles ainsi qu'à l'organisation d'une cérémonie en hommage aux femmes policières. Une exposition mettant en relief le développement intervenu dans les missions confiées à la femme au sein des corps de sécurité, avec images et chiffres à l'appui, a également marqué cet événement.