Les ministres des Affaires étrangères tunisien, égyptien et libyen ont mis en avant, vendredi, la nécessité de la sécurisation de leurs frontières communes, de la coopération en matière de lutte antiterroriste, de crime organisé et de trafic des stupéfiants pour renforcer la sécurité et la stabilité dans la région. Dans un communiqué commun au terme de leur tripartite tenue vendredi à Tunis, les Chefs de la diplomatie tunisienne, égyptienne et libyenne ont souligné la nécessaire sécurisation de leurs frontières communes et l'impératif de la coopération en matière de lutte contre le terrorisme, le crime organisé et le trafic de stupéfiants pour renforcer la sécurité et la stabilité dans la région. Cette tripartite a été consacrée à la concertation et à la coordination entre les trois pays sur les questions politiques et sécuritaires dans la région, notamment la prolifération et le trafic d'armes à partir de la Libye, un phénomène qui constitue une menace pour les pays voisins, ce qui requiert la sécurisation des frontières commune de ces pays, selon des sources bien informées. Auparavant, le ministre tunisien des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem a relevé une étroite coordination entre la Tunisie et l'Egypte, particulièrement en ce qui concerne la situation qui prévaut en Libye, indiquant que la sécurité et la stabilité en Libye font partie intégrante de la sécurité et la stabilité en Tunisie. Les chefs de la diplomatie de la Tunisie, de l'Egypte et de la Libye affirment également vouloir activer la coopération judiciaire, notamment dans les demandes d'extradition d'individus représentant un danger pour la sécurité et la stabilité des trois pays, selon le communiqué commun. Il ont également appelé à activer la coopération économique entre les trois pays en vue de renforcer le commerce entre ces trois pays et encourager le mouvement des capitaux pour appuyer les trois économies et établir des relations de partenariat pour renforcer la coopération arabe commune. Ils ont, par ailleurs, insisté sur la consécration du principe de concertation politique régulière et la coordination des positions diplomatiques entre leurs pays dans les fora régionaux et internationaux, au service des intérêts communs et de ceux de la nation arabe.