La commission nationale de surveillance des élections législatives (CNSEL) n'a enregistré pour le moment "aucun dépassement" pouvant nuire à la bonne marche du processus électoral, a déclaré jeudi à Alger le président de la CNSEL, Mohamed Seddiki, précisant par ailleurs que le vote se fera avec un "bulletin unique". "Aucun dépassement n'a été enregistré pour le moment" dans la mise en œuvre du processus électoral pour le scrutin du 10 mai 2012, a indiqué M. Seddiki à la presse en marge de la cérémonie d'installation de la commission de wilaya d'Alger de surveillance des élections législatives. Toutefois, M. Seddiki a tenu à signaler que chaque dépassement "dûment constaté" serait porté à la connaissance de la commission nationale de supervision des élections (CNSE), constituée de magistrats. Concernant le système de vote, il a affirmé qu'un consensus s'est établi sur l'utilisation d'un bulletin "unique regroupant tous les candidats aux législatives de la même circonscription électorale". Interrogé sur les conclusions de la commission dépêchée par la CNSEL à Tindouf pour enquêter sur des informations faisant état de "gonflage des listes électorales", M. Seddiki a affirmé que celles-ci ont été transmises aux "autorités concernés", sans plus de précision. Sur une question en rapport avec le financement étranger de partis politiques, il a rappelé que ce type de financement était "interdit par la loi organique relative au régime électoral". "Si financement étranger de partis politiques il y a, les institutions habilitées devront jouer leur rôle", a-t-il ajouté. M. Seddiki a renouvelé son appel à mettre à la disposition de la CNSEL tous les moyens dont elle a besoin pour "garantir le bon accomplissement de son rôle de veille à la transparence du scrutin législatif", reconnaissant qu'une "grande part des besoins exprimés en la matière a été satisfaite". Parmi les difficultés qui gênent le travail de la CNSEL, il a cité les situations auxquelles sont confrontées ses membres dans certaines wilayas au niveau de leurs postes de travail. Ces membres se retrouvent, selon lui, dans "l'obligation de quitter leurs postes de travail" pour accomplir leur mission au sein de la commission de surveillance des élections législatives, d'où "la nécessité, a-t-il dit, de leur délivrer des délégations officielles afin qu'ils ne soient pas considérés comme étant en situation irrégulière par leur employeurs". M. Seddiki a invité les parties concernées à régler rapidement ce genre de situations quand elles se posent.