Les travaux du colloque international sur la "réforme et la jurisprudence chez les Oulémas musulmans : passé et présent" ont débuté lundi à Alger avec la participation d'experts et de chercheurs de 20 pays étrangers et 11 universités algériennes. La rencontre de trois jours, organisée par le Haut conseil islamique (HCI), traitera de plusieurs thèmes ayant trait à l'évolution de la pensée islamique et aux réformes initiées dans ce cadre. Il s'agira également d'expliquer l'islam, ses concepts et ses théories, et de débattre d'autres questions liées à l'islam. Le colloque, auquel prendra part une élite de chercheurs spécialisés dans l'histoire et l'évolution de la pensée islamique, vise à "connaitre la vision des orientalistes sur cette question et son impact sur la réalité du monde musulman", avait déclaré le président du HCI, Cheikh Bouamrane. Dans son allocution d'ouverture, en présence du ministre des Affaires religieuses et du Waqf, M. Bouabdallah Ghlamallah , le président du HCI a mis l'accent sur l'importance de ce colloque qui verra l'intervention d'éminents chercheurs sur les questions liées à "la réforme et la jurisprudence chez les Oulémas musulmans". Le colloque s'inscrit dans le cadre d'une série de colloques internationaux organisés chaque année par le HCI en vue de dynamiser la pensée islamique et de traiter certaines questions d'actualité. Il tentera de sortir avec "des propositions et orientations" applicables sur le terrain et de répondre de manière savante sur certaines allégations et idées erronées de certains orientalistes sur la stagnation, le fanatisme et la responsabilité en Islam". Plusieurs conférences et quatre ateliers sont prévus sur les questions de la réforme et de l'orientation, outre l'avis des orientalistes sur le thème du colloque qui sera l'occasion pour les chercheurs d'échanger les vues notamment sur la situation actuelle des pays arabes et musulmans. Cette rencontre scientifique sera sanctionnée par la publication de synthèses des conférences et des débats animés, pour les distribuer aux universités, centres de recherches et établissements éducatifs. Elle verra la participation de plusieurs pays, à savoir : la Tunisie, la Syrie, le Sénégal, l'Iran, la Jordanie, l'Arabie Saoudite, le Koweït, la Turquie, le Mali, la Cote d'Ivoire, la Suisse, l'Espagne, la Mauritanie, le Canada, l'Indonésie, le Portugal, le Pakistan et le Soudan.