Environ 5000 personnes sont reconnues comme réfugiées dans la capitale italienne, a indiqué vendredi la responsable du Bureau de l'immigration de la préfecture de la capitale italienne. Le nombre des demandeurs d'asile et en nette hausse à Rome à l'instar de tout le territoire italien, a précisé la même responsable de cette structure relevant du ministère de l'intérieur italien lors d'une visite de la délégation algérienne dans le cadre d'une mission d'étude en Italie pour le renforcement des capacités de gestion des flux migratoires. Une panoplie de procédures est réservée aux demandeurs d'asile, des réfugiés et d'étrangers en situation légale ou illégale dans le territoire italien afin de réguler la gestion des flux migratoires, a signalé la même source dans un exposé présenté aux membres de la délégation algérienne. Le Bureau de l'immigration de la préfecture de Rome traite également les dossiers de demandeurs de permis de séjour et l'identification des demandeurs d'asile ainsi que la délivrance des décisions d'expulsions dans des cas précis. La responsable de ce Bureau a défini les différentes étapes de la gestion des flux migratoires du traitement des immigrants arrêtés aux frontières, aux côtes et dans le territoire jusqu'aux procédures de reconnaissance du statut de réfugié par les commissions territoriales chargés d'étudier les demandes d'asile. La mission d'étude effectuée par la délégation algérienne composée de représentants de structures et organes intervenants dans la gestion du domaine de la migration en Algérie s'achève vendredi à Rome. Après une tournée dans la capitale italienne et dans celle de Crotone au sud du pays la délégation a visité plusieurs structures et instances et ONG chargées du dossier de l'immigration en Italie dans le cadre du projet "Algérie, renforcement des capacités de la gestion des flux migratoires". Ce projet s'inscrit dans le cadre de la coopération entre la Commission nationale consultative de la promotion et la protection des droits de l'Homme (CNCPPDH) et le Conseil italien des réfugiés (CIR) en coordination avec l'Union des juristes italiens pour les droits de l'homme et financé par la commission européenne.