Le président du Front de la justice et du développement (FJD), Abdallah Djaballah, a affirmé, samedi à Batna, que son parti engagerait de ''véritables changements'' en cas de victoire aux prochaines législatives. Lors d'un meeting populaire à la maison de la culture Mohamed-Laïd Al Khalifa, M. Djaballah a indiqué que sa formation politique œuvrerait, si elle venait à être investie de la confiance du peuple, à mettre en place un "environnement sain, favorable à un développement global". Le FJD engagerait également, selon son président, des réformes "fondamentales" de la Constitution et des lois pour "instaurer les mécanismes d'un système de bonne gouvernance, à même de conduire à un vrai décollage économique et à la justice sociale voulus par les algériens''. ''L'instabilité politique et la dépendance vis-à-vis de la rente pétrolière après 50 ans d'indépendance sont été à l'origine de l'échec de tous les programmes de développement économique'', a estimé M. Djaballah, avant de plaider pour la "stabilité politique" et une "meilleure expression des éléments de l'identité nationale que sont l'arabe, l'islam et l'amazighité dans les programmes culturel, politique, éducatif et dans toutes les sphères de la vie sociale". Se déclarant "en faveur des principes de la Déclaration de Novembre, dont l'édification d'un Etat démocratique dans le cadre des principes de l'Islam, M. Djaballah a appelé à une forte participation aux prochaines élections, estimant que les législatives du 10 mai prochain constitueront une "occasion majeure" pour la concrétisation du changement. Le responsable du FJD a conclu son allocution en déclarant que s'il était choisi par le peuple, le "courant islamique'' représenté par son parti, sera ''capable de mener le vrai changement'' dans tous les domaines et gouvernera ''non pas seul mais avec le concours de toutes les énergies et de tous les cadres du pays en se basant sur leurs seules compétences".