Le président du Front pour la justice et le développement (FJD), M. Abdallah Djaballah, a affirmé samedi à Sétif, que sa formation politique prendra part aux prochaines élections législatives pour "soutenir le changement". M. Djaballah qui présidait un meeting à la maison de jeunes Houari- Boumediene, a souligné qu'il militera "avec des moyens pacifiques pour construire un Etat démocratique, en conformité avec les principes islamiques". Il a exprimé son "optimisme" quant aux résultats "positifs" que réalisera son parti qui pourra ainsi, diriger les luttes nationales "selon une démarche distincte, qu'aucun autre parti n'a suivie car prônant la compassion, l'entraide dans le bien et la piété, au service du pays et des humains". Le président du FJD a démenti les "assertions de certaines parties" selon lesquelles sa formation politique "défend une politique défaitiste", affirmant que ce parti "œuvre pour un système politique au service des intérêts du peuple". M. Djaballah a considéré qu'il est aujourd'hui nécessaire de réaliser le changement aux plans politique, social et économique, ainsi que dans d'autres domaines, afin que l'Algérie avance avec plus de conviction vers le développement. Il a également fait part de ses craintes de faire face à "l'iniquité" quant au traitement des forces politiques, "en dépit des promesses" car, a-t-il estimé, ""le temps presse et de nouveaux partis n'ont pas encore reçu leur agrément". M. Djaballah a estimé que la volonté d'aller vers une ouverture politique est encore "limitée" et que les "élites en possession de la décision ne sont pas prêtes au changement". Tout en réitérant son attachement à une "voie politique islamique", le président du FJD a souhaité, en conclusion, que les élections de mai 2012, soient "libres et honnêtes" et permettent au peuple "d'exercer son droit et de choisir librement ses représentants".