Le président de la Commission nationale de supervision des élections législatives, Slimane Boudi a souligné jeudi que l'administration "est tenue" de motiver son rejet de dossiers de candidature pour les législatives du 10 mai. M. Boudi a précisé dans une déclaration à la chaîne I de la radio nationale que "l'administration est tenue de motiver son rejet de dossiers de candidature dans le délai fixé par la loi sans quoi ce rejet serait nul". M. Boudi a affirmé qu'"il est du droit de la personne concernée d'introduire un recours au niveau du tribunal administratif dans un délai de 10 jours à partir de la date de notification". Il a ajouté que "le tribunal administratif est seul habilité à se prononcer sur ces questions en appuyant la décision de l'administration ou en l'annulant". M. Boudi a affirmé, par ailleurs, ne pas être au courant des cas de "refus de l'administration d'appliquer les décisions des tribunaux administratifs en faveur de certains candidats au scrutin du 10 mai". Il a souligné à ce propos "la nécessité pour l'administration de se conformer aux décisions" des tribunaux administratifs qui les rendent au nom du peuple algérien". Il a ajouté que la loi "impose à toutes les parties, administration ou partis politiques, de respecter et d'appliquer les décisions de justice". Il a indiqué en outre que la rencontre qui a regroupé la Commission nationale de supervision des législatives et des responsables de l'Institut national démocratique américain actuellement à Alger en tant qu'observateurs de l'opération électorale, a porté sur les préparatifs des législatives et les missions de la Commission.