L'Organisation de la coopération islamique (OCI) a fermement rejeté la déclaration d'indépendance du nord du Mali autoproclamée par les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), ont indiqué dimanche des sources médiatiques. Dans un communiqué de presse, "le secrétaire général de l'OCI, Ikmaleddine Ihssanuglo, a dénoncé "la déclaration de sécession du Mali" par les rebelles de l'Azawad", selon les mêmes sources. M. Ihssanuglo a même souligné "l'attachement de son organisation à l'intégrité du territoire du Mali et sa souveraineté", a-t-on ajouté. Il a aussi exprimé son souhait de voir l"'accord juste" conclu à Bamako entre la junte au pouvoir Mali et la communauté économique de l'Afrique de l'ouest (Cédéao) "oeuvrer à un retour immédiat de l'ordre constitutionnel dans ce pays, dont le nord est sous contrôle de rebelles et de groupes armés, selon les médias. Les dirigeants de la Cédéao ont décidé de lever "immédiatement" l'embargo imposé au Mali, après le retrait des militaires mutins du pouvoir à Bamako et l'annonce d'un accord-cadre prévoyant de le rendre aux civils, un compromis salué par la communauté internationale. L'embargo diplomatique, économique et financier "total" qui frappait le Mali depuis le 2 avril, à la suite du coup d'Etat du 22 mars, a été rapidement levé par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), suite à l'accord cadre pour le retour à l'ordre constitutionnel intervenu vendredi entre la junte malienne dirigée par le capitaine Amadou Sanogo et les autorités de la Cédéao. Selon les dispositions de l'accord de vendredi, une période d'intérim sera assurée par le chef du parlement. L'accord prévoit aussi la désignation d'un Premier ministre de transition, chef du gouvernement et ayant pour mission de conduire la transition, de gérer la crise dans le nord du Mali et d'organiser des élections libres, transparentes et démocratiques.