La Libye a vivement condamné mardi l'enlèvement jeudi dernier du consul d'Algérie et de six membres de la représentation consulaire algérienne à Gao (nord du Mali) et demandé leur libération, dans un communiqué, reproduit par l'agence de presse libyenne (Lana). Après avoir qualifié cet acte de "violation des lois et us internationales", le ministère libyen des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a demandé "la libération sains et saufs le plus tôt possible des diplomates algériens" enlevés par un groupe non identifié. Le gouvernement libyen a, en outre, exprimé sa solidarité avec le gouvernement algérien et les familles des diplomates qui exerçaient au consulat d'Algérie à Gao. La Libye a également rejeté la déclaration d'indépendance du nord du Mali autoproclamée par le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), dénonçant "tout mouvement séparatiste rebelle qui menace l'intégrité territoriale de l'Etat du Mali". Dans le même communiqué, le ministère libyen des Affaires étrangères et de la coopération internationale a fait part de son "extrême inquiétude face aux développements négatifs prévalant au Mali ainsi que face à la crise qui menace son unité nationale et territoriale".