La présidente du Parti de l'équité et de la proclamation (PEP), Naima Salhi, a plaidé, mercredi à Ain Temouchent, pour la réforme du système éducatif actuel qu'elle juge inopérant. Lors d'un meeting dans le cadre de la campagne pour les législatives du 10 mai prochain, elle a estimé que ce système éducatif était "à l'origine de tous les maux du pays, car n'ayant engendré, selon elle, que des diplômés sans niveau". "Nos enfants ne maîtrisent ni la langue nationale, ni la langue étrangère, aussi bien à l'école qu'à l'université rendant caduque toute tentative d'encadrement du pays et de son économie. Mais qui voudrait alors d'une telle Algérie ?", a-t-elle lâché. "S'agissant là d'un secteur clé pour tout Etat, il est urgent de remplacer le système actuel par un autre mieux adapté aux spécificités et aux besoins du pays", a plaidé la présidente du PEP. Cet objectif ne peut se concrétiser que par la voie des urnes et "le 10 mai constitue un tournant décisif pour l'avenir du pays", a estimé Mme Salhi, appelant l'assistance à voter en masse, ce jour-là, pour barrer la route à la triche. "En laissant les urnes vides, vous donnez l'occasion aux fraudeurs de commettre leur méfait", s'est-elle exclamée. Après avoir exhorté les Algériens à faire de l'appel du 1er novembre 1954 une référence, la présidente du PEP a appelé au lancement de plans pour la redynamisation du secteur agricole afin d'assurer au pays sa sécurité alimentaire. La leader du Parti de l'équité et de la proclamation a mis également l'accent sur "l'encouragement du mariage précoce pour lutter contre les maux sociaux qui guettent la jeunesse".