Tout en augmentant progressivement les espaces réservés à la couverture de la campagne électorale, les titres de la presse écrite paraissant à l'est du pays relevaient, jeudi, la mobilisation des partis, d'un côté, et "le peu d'engouement" des citoyens, de l'autre. L'Est Républicain, titrant "Monologue de candidats dans des salles vides", qualifie de "triste" le décor d'une campagne "censée attirer les plus hésitants et secouer ceux qui se désintéressent de la politique". L'auteur de l'article considère, qu'à l'exception des partis de l'Alliance de l'Algérie verte qui "arrivent à faire du bruit", les autres partis ont, selon le journal, "du mal à faire entendre leurs voix". Seybouse Times, citant le cas d'Annaba (ville où il est édité), estime que le début de campagne reste "timide" et "totalement ignoré" de la population. L'auteur de l'article écrit que les listes "renferment pourtant des candidats aux énormes potentialités, à la hauteur du poste brigué, mais dont le positionnement ne leur donne guère de chances d'être élus". Le journal An Nasr, qui s'attache depuis lundi dernier à rendre compte, sur 2 pages, d'un maximum de meetings, revient sur le dernier décret exécutif (n° 12-180) fixant, entre autres, le type, la couleur et le format des bulletins de vote aux élections législatives, pour considérer que le gouvernement algérien "met en place des garanties supplémentaires pour assurer la transparence du scrutin".