Le ministre d'Etat, ministre l'Energie, des Mines et des Energies Renouvelables, Mohamed Arkab, a participé, hier, à la première réunion ministérielle des ministres de l'Energie concernés par le projet du Corridor Sud de l'hydrogène (SoutH2 Corridor), tenue dans la capitale italienne, Rome. Cette réunion a rassemblé des hauts responsables de l'Algérie, de l'Italie, de l'Allemagne, de l'Autriche et de la Tunisie, ainsi que des représentants de la Commission européenne et de la Suisse, pour discuter du développement d'un projet stratégique visant à relier les sites de production d'hydrogène vert en Afrique du Nord à l'Union européenne. La réunion s'est conclue par la signature d'une déclaration conjointe d'intentions politiques concernant le projet du Corridor Sud de l'hydrogène. Les parties signataires ont affirmé leur volonté de renforcer la coopération pour le développement de ce projet. La déclaration souligne l'importance du potentiel de l'Algérie et de la Tunisie dans la production d'énergies renouvelables et d'hydrogène vert. Elle met également en avant le rôle du projet dans le renforcement de la sécurité énergétique entre la région et l'Union européenne, tout en soutenant la transition énergétique et la croissance verte. Le document prévoit notamment le développement de stations de production d'hydrogène et des infrastructures associées, ainsi qu'une accélération de la transition énergétique durable pour atteindre les objectifs climatiques. Il vise également à attirer des investissements, créer des emplois en Algérie et en Tunisie, renforcer les capacités humaines et technologiques nécessaires pour mener à bien le projet, et mettre en place des mécanismes de financement et de réduction des risques pour faciliter sa réalisation. Lors de son discours, Mohamed Arkab a réaffirmé l'engagement de l'Algérie à développer l'industrie de l'hydrogène vert, en tirant parti de ses riches ressources en énergies renouvelables et de ses infrastructures avancées. Il a précisé que ce projet constitue une opportunité stratégique pour renforcer l'intégration énergétique entre l'Algérie et l'Europe, tout en insistant sur l'importance d'un cadre juridique et réglementaire adéquat pour attirer les investissements et favoriser le transfert de technologies. En marge de la réunion, un forum d'affaires a été organisé avec la participation des dirigeants des principales entreprises énergétiques impliquées, telles que Sonatrach et Sonelgaz, ainsi que des entreprises européennes de premier plan comme l'allemande VNG, l'italienne SNAM, le partenariat SEA CORRIDOR (entre Eni et SNAM) et l'autrichienne VERBUND. Le forum a permis d'établir une feuille de route pour la concrétisation des prochaines étapes du projet.