Le président du Parti républicain progressiste (PRP), Driss Khoudir, a émis dimanche à Constantine l'idée que le principe de l'alternance, à réaliser dans les faits, découlait du fait "indéniable" qu'aucune personne ni aucun parti n'était mandaté par quoi que ce soit pour exercer indéfiniment le pouvoir en Algérie. "Le peuple ne peut en aucun cas tolérer de voir ses droits à l'alternance au pouvoir bafoués par des gens qui refusent de céder le fauteuil du pouvoir une fois qu'ils l'ont occupé", a ajouté M. Khoudir au cours d'un meeting qu'il a animé au palais de la culture Malek Haddad dans le cadre de la campagne électorale pour les prochaines législatives. Le président du PRP en conclut que seul le "changement" permettra au pays de "sortir du tunnel dans lequel le colonialisme l'avait plongé" et que des "responsables ont prolongé en s'accrochant désespérément à leurs postes comme s'il s'agissait d'un droit naturel ou divin". Le droit à la souveraineté, à la dignité, à la liberté, au travail, à la santé et à une vie digne constituent "autant de valeurs qui ne peuvent se réaliser que par le bon choix de personnes intègres, compétentes, tolérants et très proches des préoccupations quotidiennes du citoyen", a-t-il souligné. Il n'a pas manqué de qualifier tout naturellement les candidats de son parti de "potentiels artisans de cette bonne gouvernance basée sur l'exercice de la démocratie réelle". Le président du PRP a également observé que l'innovation et l'organisation constituaient "des atouts majeurs pour gagner le pari de la réussite et de la bonne gouvernance", cette dernière étant pour lui "synonyme de développement national et de progrès social". M. Khoudir a appelé les citoyens à aller en masse élire leurs représentants à l'assemblée nationale par un "choix conscient et responsable" en faveur de personnes "capables de répondre aux aspirations du peuple".