Le secrétaire général du Front de bonne gouvernance (FBG), Aissa Belhadi a estimé, lundi soir, à Relizane que le scrutin du 10 mai est une "opportunité" pour opérer à un changement dans le pays. En présidant un meeting électoral à la maison de la culture de Relizane, Aïssa Belhadi a indiqué que le scrutin du 10 mai prochain est "une opportunité" pour opérer le changement dans le pays, ajoutant que l'Algérie sera à un tournant décisif qui conduira soit vers "un avenir serein" soit "vers l'inconnu". L'orateur a considéré que "le changement ne s'opère pas dans les cafés ou les salons" mais "dans le bulletin de vote à travers lequel on exprime son choix" , appelant à cette occasion l'assistance à faire le bon choix, en élisant les candidats les plus compétents, les plus intègres et les plus crédibles. Par ailleurs, Aîssa Belhadi a expliqué le peu d'engouement des électeurs à se rendre aux urnes lors des précédentes consultations par "le manque de confiance ressenti par le citoyen" et à "l'absence des élus sur le terrain". Dans ce contexte, il a rappelé que le rôle de l'élu à toute assemblée locale ou nationale est "est d'œuvrer pour répondre aux attentes et préoccupations du citoyen". Le SG du FBG a également critiqué le mode de gestion des différents secteurs économiques, en notant que "malgré les potentialités et les moyens financiers dont dispose le pays, le problème du chômage persiste". Dans ce sens, il a considéré que le dispositif en vigueur actuellement "n'assure que des emplois temporaires". "C'est un gaspillage pur et simple des deniers publics", a-t-il indiqué. Pour lui, l'Algérie dispose de tous les moyens lui permettant d'être "une véritable force" dans le Maghreb arabe, en Afrique et dans le monde arabe. Sur la nature de la bonne gouvernance, Aïssa Belhadi a insisté sur son attachement au système semi-présidentiel, dans la perspective de mettre en place plus un régime parlementaire".