Le secrétaire général du Front de la bonne gouvernance (FBG), Aïssa Belhadi, a indiqué, mercredi à Alger, que son parti, première fois en lice pour des élections, aspirait à l'élaboration d'un projet politique de société basé sur "l'instauration d'un système de gouvernance basé sur la justice, l'égalité des chances et l'alternance pacifique au pouvoir". M. Belhadi a précisé, lors d'une conférence de presse au siège du FGB dans le cadre de la campagne pour les législatives du 10 mai, que sa formation politique "renforcera le courant nationaliste" dont la référence s'inspire des déclarations du premier novembre 1954 et œuvrera à "réaliser un équilibre local en matière de développement et de partage des richesses". Le secrétaire général du FGB, agréé fin mars dernier, a souligné l'importance pour son parti "de suivre toutes les étapes du changement" qu'il a qualifiées de "décisives et cruciales dans l'histoire de peuple algérien". Le programme du FGB, ajoute M. Belhadi, met l'accent sur la nécessaire réforme du système éducatif et de formation à travers notamment "le retour à l'ancien système qui se base sur le bilinguisme, la priorité à la langue arabe et l'ouverture sur les autres langues étrangères". Il a, dans la foulée, appelé à "généraliser l'arabisation au niveau des administrations en vue de faciliter la communication avec les citoyens". S'agissant des programmes de développement, le secrétaire général du FGB a affirmé qu'au cas où son parti détiendrait des sièges à la prochaine Assemblée populaire nationale, il s'attellerait à "la réalisation du développement global dans tous les domaines", soulignant la nécessaire relance de l'agriculture et du tourisme car étant "des richesses alternatives". Pour ce qui est de la présence de la femme sur les 36 listes électorales du parti, M. Belhadi a indiqué que le FGB "avait offert toutes les opportunités à la femme pour qu'elle participe sérieusement à ces élections", relevant deux femmes têtes de listes dans les wilayas de Bechar et Nâama. Le secrétaire général du FGB, qui a annoncé que le nombre des candidats du parti avoisinait les 300 dont un tiers de femmes, a appelé l'ensemble des militants de sa formation politique à conjuguer leurs efforts afin "de promouvoir la place du parti à l'avenir". Par ailleurs, M. Belhadi a invité les électeurs à "accomplir leur devoir en se rendant massivement aux urnes pour s'exprimer et opérer le changement dans le pays". "Si le FGB détient des sièges à la future Assemblée populaire nationale, il ne ménagera aucun effort pour installer une commission nationale chargée d'élaborer un projet politique de société", a-t-il conclu.