Le Front de la bonne gouvernance (FBG) fera de l'investissement dans les secteurs de l'agriculture et du tourisme la pierre angulaire de sa politique économique, a indiqué vendredi à M'sila, son président, Aissa Belhadi,, dans le cadre d'une tournée de proximité. Lors de rencontres avec des citoyens des communes de Sidi-Aissa, d'Ain Lahdjel, de Bouti-Saih, de Sidi-Hadjeres et d'El Hamel, M. Belhadi a estimé que les communes de la wilaya de M'sila, et des autres wilayas en général, disposent d'"atouts considérables" pour l'investissement dans l'élevage, l'agriculture et le tourisme. Des atouts, selon lui, "susceptibles de constituer une réponse pertinente au chômage des jeunes". Outre la mise en place des mécanismes susceptibles d'inciter les jeunes à exploiter les immensités territoriales de leur pays, le FBG ouvrera, en cas de victoire aux législatives, à "la promotion de l'habitat rural, au désenclavement des mechtas et des villages de campagne et à la création d'exploitations agricoles productives", a encore ajouté M. Belhadi. Le programme économique du FBG s'appuie également sur le développement du secteur du tourisme et de l'artisanat, "domaines créateurs de petites et moyennes entreprises et générateurs d'emploi", a-t-il encore estimé, préconisant d'"exploiter le +vide+ connu par bon nombre de pays arabes dans le domaine du tourisme pour promouvoir la destination Algérie". Le président du FGB a également mis un accent particulier sur "la nécessité de promouvoir les PME-PMI en tenant compte de la spécificité de chaque région et les besoins de son marché du travail", avant d'appeler à l'ouverture "dans les meilleurs délais", des locaux réalisés dans le cadre du programme du président de la République afin d'éviter leur détérioration et la perte des investissements consentis dans ce cadre. Exhortant les jeunes qui l'ont entouré à chacune des étapes de sa tournée de proximité à aller voter massivement le 10 mai prochain, M. Belhadi a expliqué que ce scrutin représente pour eux une opportunité pour démontrer qu'ils "ne savent pas que protester dans les rues, mais savent aussi militer pacifiquement, par les urnes et de manière civilisée".