Le président du front du changement (FC), Abdelmadjid Menasra, a appelé samedi, à Guelma puis à Souk Ahras, les autorités à "laisser le peuple exprimer librement ses choix, le jour du scrutin du 10 mai prochain". M. Menasra qui a effectué un "marathon" qui l'a conduit à Skikda, Annaba, Guelma et Souk Ahras, a d'abord animé un meeting au théâtre Mahmoud Triki de Guelma, garni de nombreux sympathisants et militant de son parti, d'où il a adressé un message au "pouvoir" pour lui demander de donner toutes les garanties pour des élections honnêtes. "Si vous aimez l'Algérie permettez au peuple choisir librement ses représentants", a-t-il lancé. Cela permettrait au pouvoir de trouver "une sortie crédible". S'adressant aux juges, M. Menasra, qui est intervenu pendant 40 minutes, leur demandé de "faire preuve de patriotisme" en supervisant le déroulement des élections du 10 mai prochain et de "protéger les voix des électeurs", ce qui signifie, a-t-il commenté ‘‘protéger la démocratie et l'intérêt du peuple''. Le troisième et dernier message formulé par M. Menasra est adressé au peuple algérien qui "ne doit pas rater l'occasion du 10 mai prochain", pour, a-t-il affirmé, réaliser un "changement pacifique et démocratique, contre la corruption, plus grand ennemi du peuple algérien". Un peu plus tard en soirée, à Souk Ahras, après avoir estimé que "la forte volonté du peuple saura vaincre celle de l'argent sale" lors des législatives du 10 mai prochain, le président du Front du changement, qui présidait un meeting à la salle Miloud Tahri, pleine de militants et sympathisants, a affirmé que le peuple algérien rejette toute forme de paternalisme et lorsqu'il veut le changement celui-ci "se produira'' car le temps est aujourd'hui aux ‘‘peuples qui veulent''. Les jeunes d'aujourd'hui réussiront lors de ce scrutin à "lancer le pays sur la voie de changement, comme l'avaient fait les jeunes de la Révolution de Novembre en menant le combat libérateur", a affirmé M. Menasra, appelant à une forte participation aux législatives du 10 mai pour "tracer une ligne de démarcation définitive entre la fraude et le respect de la volonté populaire, la corruption et la bonne gouvernance''.