Le général norvégien Robert Mood est arrivé dimanche dans la capitale syrienne Damas pour diriger la mission des membres observateurs de l'ONU dans ce pays, en proie à des violences meurtrières depuis plus d'un an. "Il est très important dans le contexte de notre mandat qu'il y ait un arrêt complet de la violence sous toutes ses formes et de la part de toutes les parties.C'est le premier impératif et ce que nous devons observer et soutenir", a affirmé Neeraj Singh, un porte-parole de la mission de l'ONU à Damas. Affirmant que le déploiement rapide du reste de l'équipe était "une question d'extrême urgence pour l'ONU", M. Singh a assuré que "tous les efforts étaient mis en oeuvre pour s'assurer qu'ils arrivent sur le terrain le plus vite possible". Le déploiement de la mission est prévu pour une période initiale de trois mois, que Paris et Washington ont déjà menacé de ne pas renouveler si Damas ne se respectait pas les six points du plan de l'émissaire international Kofi Annan. Ce plan prévoit le retour de l'armée dans les casernes, l'arrêt des hostilités, la libération des détenus, le respect du droit à manifester, l'ouverture d'un dialogue entre pouvoir et opposition ainsi que la libre circulation pour les humanitaires et la presse. Une quinzaine d'observateurs de l'ONU sont actuellement en Syrie, basés à Idleb (nord-ouest), à Deraa (sud), ainsi qu'à Homs et à Hama, villes rebelles du centre du pays, selon un porte-parole de l'ONU.