Les partis politiques en campagne pour les législatives du 10 mai prochain, ont continué lundi a mettre en valeur leurs programmes et la qualité de leurs candidats pour séduire les électeurs, notamment les jeunes. Lors d'un meeting animé a Mostaganem au titre du 16ème jour de la campagne électorale des Législatives, le président du Front de l'Algérie Nouvelle (FAN), Djamel Benabdeslam, a appelé les citoyens à faire un choix "juste" de candidats pour pouvoir améliorer leurs conditions de vie. Incitant les électeurs à rester vigilants pour "empêcher toute tentative de fraude" le jour du scrutin, M. Benabdeslam a affirmé que seul un vote massif le 10 mai prochain peut opérer un "changement pacifique" dans le pays. Pour sa part, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, s'est dit "confiant" du poids de sa formation qui "demeurera la première force politique" du pays. Le premier responsable du FLN a en outre affirmé que son parti disposait d'un programme "ambitieux" et "porteur d'espoir pour la jeunesse", appelant les autres candidats aux Législatives à respecter les règles de la démocratie et de l'alternance au pouvoir. Lors d'un meeting de campagne a Biskra, le président du parti Jil Jadid (Nouvelle génération), M. Sofiane Djilali, a indiqué, quant à lui, que sa formation politique "composée essentiellement de jeunes" est en mesure de participer "activement" à la construction d'un "avenir radieux" en Algérie. "A l'instar des jeunes qui ont mené la guerre de libération nationale, les jeunes de Jil Jadid sont décidés, a-t-il dit, à marquer de leur empreinte l'histoire de l'Algérie". Il a ajouté, dans ce contexte, que les candidats présentés par son parti en tête de listes dans les différentes circonscriptions sont "tous des jeunes" décidés à occuper "les premiers rangs" dans "la bataille" de construction du pays. A Chlef, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, s'est déclaré "fier" de voir l'Algérie débarrassée, par anticipation, de la quasi-totalité de sa dette extérieure depuis plusieurs années déjà. Pour M. Ouyahia, son parti a "toujours répondu présent sur le terrain et n'a jamais failli à sa mission qui est celle de contribuer aux côtés des forces vives de la nation au rétablissement de la paix et au développement du pays". "Nous ne sommes pas de ceux qui sèment la discorde en classant les citoyens entre musulmans et +tagout+, à partir de l'étranger ", a-t-il souligné. De son côté, le président du Front national pour la justice sociale (FNJS), Khaled Bounedjma, a appelé lors d'un meeting qu'il a animé à Bouira, les jeunes à se rendre en force aux urnes le 10 mai prochain pour donner une leçon à ceux qui doutent du patriotisme des Algériens. Présentant son parti comme "une voie pour la justice sociale", le président du FNJS a estimé que "toutes les politiques menées depuis l'indépendance du pays ont abouti à "l'échec" et au "désespoir , en dépit de l'initiation de nombreuses mesures en faveur de la jeunesse par le président de la République. Tenant un discours en faveur de la valorisation des ressources humaines, le président du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, a insisté, quant à lui, à Constantine sur la nécessité "d'investir dans les jeunes diplômés de l'université" avant d'envisager toute politique visant "une meilleure gestion économique et financière des entreprises publiques". Pour M. Belaïd, l'Algérie "doit revoir sa politique consistant à permettre à des cadres étrangers de gérer les richesses nationales". Les investisseurs étrangers "ont prouvé leur incapacité à mener à bien leurs missions dans nos entreprises, si l'on considère les facilités accordées par l'Etat à cet effet", a-t-il expliqué avant de souligner que les axes principaux du programme de son parti s'articulaient autour de la modernisation de l'administration et la lutte sans merci contre la bureaucratie. De son côté, le président du Parti du renouveau algérien (PRA),Kamel Bensalem, a appelé à Djelfa, les citoyens à relever "le défi du 10 mai prochain" pour sauvegarder l'Algérie. "Les citoyens doivent se mobiliser et participer massivement au scrutin pour élire des compétences à même de permettre l'émergence d'un parlement fort, apte à servir les intérêts de l'Algérie et de ses enfants", a-t-il précisé lors de son meeting.