Le président du parti "El Fadjr El Djadid", M. Tahar Benbaibèche, a défendu jeudi à Oran le principe de l'instauration d'un "pouvoir fort" capable de prendre des décisions pour sortir le pays de ses difficultés. Lors d'un meeting électoral dans le cadre des législatives du 10 mai, M. Benbaibèche a considéré que "le pouvoir, avec sa gouvernance passée et actuelle, a montré son incapacité à gérer", avant de plaider pour l'instauration d'un "pouvoir fort" en mesure de rétablir à la fois l'ordre, la confiance entre l'autorité et le citoyen et la morale dans l'exercice de la politique. "Il faut un pouvoir fort capable de décider pour régler les problèmes, punir les criminels qui ont participé à la destruction du patrimoine national et mettre fin aux détournements de deniers publics", a-t-il réclamé. Insistant, le premier responsable de ce jeune parti a estimé que le bilan de la gestion du pays depuis l'indépendance était "peu reluisant avec son lot de frustrations et d'espoirs brisés, ses heures de terrorisme meurtrier, un démantèlement en règle du tissu industriel..." L'orateur en a conclu que l'Algérie était "à la croisée des chemins" et que ses citoyens "doivent prendre leurs responsabilités pour réussir le défi de voter avec force, de manière pacifique pour opérer les changements nécessaires et édifier une Algérie forte". Il a affirmé au passage que son parti était "capable de sortir le pays de cette crise, quels que soient les difficultés et le poids des problèmes".