Les participants au 4ème workshop international sur le projet algéro-japonais "Sahara Solar Breeder" (SSB) consacré au développement des technologies solaires et à la supraconductivité ont convenu, mercredi, de la mise sur pied d'un programme de formation, au Japon, au profit des jeunes chercheurs algériens. Cette action qui consolide la coopération académique et technologique entre les deux pays permettra à une dizaine de jeunes doctorants et enseignants de suivre une formation au Japon dans les multiples spécialités de l'industrie solaire, a précisé Amine Boudghène Stambouli, le manager scientifique du programme "SSB". Les deux parties, a-t-il expliqué, ont convenu de généraliser le premier programme de formation, lancé en janvier 2011 dans le cadre du projet "SSB", à une dizaine de jeunes chercheurs activant dans les trois établissements algériens partenaires de cette opération. Les établissements concernés sont l'Université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf d'Oran (USTO), l'Université Dr. Moulay Tahar de Saïda et l'Unité de recherche en énergies renouvelables en milieu saharien (URERMS) d'Adrar. La concrétisation du programme "SSB", prévue en 2015, verra à cette échéance la création d'un centre de recherche sur les technologies solaires à l'USTO, d'une plateforme technologique à Saïda, et d'une usine d'extraction de silicium à Adrar en vue de la conception de panneaux solaires photovoltaïques. L'historique de l'opération "SSB" remonte à 2008, date de son approbation par le Conseil scientifique du gouvernement japonais, avant d'être validé en 2009 à Rome (Italie) par le groupe G8+5 réunissant les 8 pays les plus industrialisés au monde aux côtés de cinq pays invités de différents continents, puis en 2010 par l'Agence japonaise pour la coopération internationale (JICA) qui assure l'accompagnement financier du projet. Le workshop international, consacré à ce programme, a vu la participation des deux délégations partenaires, présidées, côté japonais, par le concepteur du projet Koinuma Hideomi de l'Université de Tokyo, et par Amine Boudghène Stambouli côté algérien. Evaluant l'avancement du projet depuis son lancement en janvier 2011, les deux parties ont qualifié de "positif" le bilan des actions déjà menées, notamment au plan de la formation aux technologies innovantes utilisées pour le développement de l'industrie solaire. Ce workshop a été organisé à l'auditorium de l'USTO au terme de la 2ème édition du Forum Asie-Arabe sur l'énergie durable qui a vu la participation d'une centaine de chercheurs algériens et étrangers, du Japon pour la plupart, et d'autres pays tels l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Sultanat d'Oman, la Tunisie et la France. "Les travaux de ce forum ont été d'un très haut niveau", a estimé la délégation japonaise qui a annoncé, en outre, la tenue de la prochaine édition du forum en 2013 à l'université de Hirosaki (Japon). De nouveaux thèmes de coopération seront également débattus jeudi à l'occasion du 2ème Symposium académique algéro-japonais associant l'USTO et l'université de Tsukuba (Japon).